RMC Sport

Arsenal : les secrets de la méthode Wenger

placeholder video
Arsène Wenger retrouve l’AS Monaco en 8e de finale aller de la Ligue des champions, ce mercredi à l’Emirates Stadium (20h45). Sur le banc du club princier entre 1987 et 1994, il y a remporté ses premiers titres en tant qu’entraineur, avant de briller au Japon et surtout à Arsenal. Décryptage d’une méthode qui a fait ses preuves.

Arrivé à Monaco en début de saison, Arsène Wenger permet au club de la Principauté de remporter le titre de champion de France en 1988. Son premier depuis 1982. En 1996, l’Alsacien, alors âgé de 47 ans se retrouve à Highbury. Entre 1998 et 2004, il y décroche trois Premier League et quatre Cup avec Arsenal. Où qu’il soit allé, Wenger a toujours posé sa patte, généralement avec un succès aussi manifeste que soudain.

Marcel Dib, joueur de l’ASM entre 1985 et 1993, en atteste. Avec Wenger le club a vécu une véritable révolution : « Arsène a amené son professionnalisme et de la rigueur à l’AS Monaco. A cette époque, les joueurs mangeaient et buvaient n’importe quoi. » Des propos confirmés par Jean Petit, son adjoint sur le Rocher entre 1987 et 1994 : « Il marqué l’histoire du club parce que ça été un petit peu le renouveau de Monaco. Je pense qu’ils ont fait une très bonne doublette avec le président Campora. Ils ont été un petit peu inventeurs de la diététique »

Petit : « Une capacité naturelle à imposer du respect »

Et le professionnalisme de Wenger a pénétré chaque pore du club. « Après, il a amené de la rigueur dans le comportement lors des entraînements, dans la récupération. Il a commencé à amener sa marque. Et c’est ça qui a permis à l’ASM de grandir, juge Dib. C’est lui qui a enchaîné les très bons résultats à l’ASM. » « Ça ne se faisait pas les mises au vert, rappelle Petit. C’est un garçon qui essaie toujours de faire avancer le côté professionnel dans toutes les équipes où il a été. »

Et si son groupe adhère à la rigueur et au changement, la personnalité de l’ancien défenseur y est pour beaucoup, comme l’explique Claude Puel, qu’il a eu sous ordres entre à Monaco : « Ce qui m’intéressait chez Arsène, c’est sa capacité naturelle à imposer du respect, son intelligence, son analyse », explique l’entraineur de Nice. « C’est un homme droit, un homme intelligent, qui a beaucoup de qualités, appuie Petit. C’est un fidèle ami et un homme qui ne va pas vous assassiner par derrière. Quand il aime, il aime. » Et ils sont nombreux à le lui rendre.

la rédaction avec YP