Arsenal-Monaco : le "Big Four" des Gunners peut-il fonctionner ?

Exit les blessures, place aux problèmes de riches ? C’est en tout cas le credo du moment à Arsenal, avant la réception de Monaco en 8e de finale aller de la Ligue des champions (20h45). Pour la deuxième fois de la saison, Arsène Wenger peut aligner son « attaque de rêve », c’est-à-dire un quatuor Sanchez-Özil-Welbeck-Giroud. L’entraîneur des Gunners l’a testé pour la première fois ce samedi sur la pelouse de Crystal Palace, avec un résultat heureux (2-1) et quelques fulgurances prometteuses dans le jeu. Cette prestation demande toutefois confirmation face à une opposition plus relevée. A commencer par ce mercredi face à l’ASM.
Arsène Wenger est d’ailleurs conscient du potentiel de son « Big Four », mais aussi des progrès qu’il lui reste à faire pour devenir une référence en Angleterre mais aussi en Europe et marcher dans les traces de l’immense attaque des Gunners emmenée par le duo Henry-Bergkamp entre 1999 et 2006. « Une attaque prolifique en Premier League devrait marquer entre 70 et 100 buts dans la saison. Nous n’en sommes pas encore là (49 buts en 26 matchs de championnat pour l’instant, ndlr), mais cette attaque est notre meilleure depuis l’époque de Thierry Henry, clame Wenger. C’est celle qui a le plus de potentiel depuis cette époque et, ce week-end, c’est la première fois que nous avons été en mesure de les aligner ensemble, donc nous allons encore voir ce qu’ils sont capables de réaliser. »
Une menace pour Giroud ?
Sur le papier, cette attaque à 120 millions d’euros fait saliver, mais le chantier pour qu’elle fonctionne parfaitement est encore important. Si la relation Özil-Giroud est rôdée depuis la saison dernière, leur association avec Sanchez et Welbeck suscite quelques doutes. Arrivés respectivement de Barcelone et Manchester United cet été, les deux hommes ont d’abord évolué en pointe, leur poste de prédilection, avant d’être décalés sur une aile au retour de blessure du Français. Si le naturel rattrape Sanchez et Welbeck sur le terrain, il pourrait donc y avoir embouteillage dans l’axe autour de Giroud. Au point de constituer, à terme, une menace pour l’ancien Montpelliérain ?
« Le style de Giroud est moins élégant que celui des buteurs avant lui comme Robin van Persie, mais il a beaucoup progressé et il est maintenant un attaquant complet parce qu’il a ajouté des passes décisives à son jeu, explique Wenger. Il travaille plus pour l’équipe que la majorité des joueurs et contribue à beaucoup de buts. » Pour qu’Arsenal remporte la première Ligue des champions de son histoire, le manager alsacien doit donc trouver la bonne formule en utilisant au mieux ses « quatre fantastiques » et ses remplaçants (Walcott, Oxlade-Chamberlain, Wilshere, Rosicky). Un casse-tête auquel Leonardo Jardim, l’entraîneur de Monaco, aimerait sans doute faire face.