Auxerre abat sa dernière carte

Les Auxerrois veulent y croire - -
Auxerre poursuit sa tournée des grands d’Europe. Après s’être frottés à l’AC Milan et au Real Madrid, avec deux défaites honorables dans la musette, les hommes de Jean Fernandez retrouvent l’Ajax Amsterdam dans une rencontre opposant deux formations à la recherche de leur première victoire dans la compétition.
Présumées un ton en dessous par rapport à leurs adversaires directs, les deux équipes serait bien inspirées de s’imposer pour rêver à la qualification, ou du moins pour prendre une option sur la troisième place qualificative pour la Ligue Europa. Des ambitions en parfaite adéquation avec le discours de Jean Fernandez. « On y va pour gagner, pas pour défendre, prévient l’entraîneur d’Auxerre. C’est un tournant dans cette Ligue des champions. Si on perd là-bas, on n’aura juste l’ambition de bien finir. »
Triste dix-septième du championnat, l’AJA retrouve des couleurs au moment d’aborder ses rendez-vous européens. Et pour leur donner un peu de baume au cœur, les supporters icaunais peuvent toujours se souvenir de leur dernier voyage en terre néerlandaise en Ligue des champions. Lors de la saison 1996-1997, Auxerre s’impose 2-1 sur la pelouse de l’Ajax après être tombé 1-0 en Bourgogne. Quand on compare le bilan des confrontations, on constate d’ailleurs qu’avec trois victoires dans chaque camp, c’est l’équilibre parfait !
Sorin : « On y va pour prendre des points »
Pourquoi donc aborder cette rencontre décisive la peur au ventre ? « On ne peut pas dire qu’il s’agit de la dernière chance, tranche Olivier Soin. On sait qu’on y va pour prendre des points, mais il restera des matchs ensuite. » Et pas question de limiter ce match au seul affrontement de deux équipes distancées dans ce groupe G. « Le Real et le Milan aussi sont nos concurrents directs. A nous de nous hisser à la meilleure place possible, poursuit le portier auxerrois. Il n’y a pas d’équipe moins forte ou plus forte. Ce sont trois grosses équipes. Si on se dit qu’on a joué les plus gros, on va droit dans le mur. »