Boumsong : « On peut prendre une claque »

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Comment abordez-vous cette rencontre tant attendue face à Barcelone ?
On l’aborde dans de bonnes conditions puisque nous restons sur une bonne série de victoires en championnat. Une série qui nous permet d’être sereins et confiants à la fois. Mais ce n’est pas forcément un gage de résultat face à une équipe barcelonaise, qui est très, très bonne.
Cette rencontre face à Barcelone est-elle le match de la saison de l’OL ?
C’est une très belle affiche. Pour moi, Barcelone est la meilleure équipe du monde actuellement. Si on arrive à se qualifier, ce sera une belle étape de franchie mais pas une fin en soi. Si on ne joue pas avec beaucoup de sérieux et une grande unité face à une équipe comme Barcelone, on peut prendre une claque. On est tous conscients de cela.
Yaya Touré affirmait hier que ce match se jouerait à l’envie et à la détermination. Etes-vous d’accord ?
Tout à fait. Il ne faudra également pas jouer petit bras si on veut se qualifier. Il faudra jouer tous nos coups offensifs à fond et surtout être uni. On doit croire en nos chances de qualification.
Etes-vous d’accord sur le fait que l’OL est justement plus uni sur le terrain que la saison dernière et fait preuve de plus de rigueur tactiquement ?
Il y avait aussi de la rigueur tactique la saison dernière. La cohésion dans le groupe a toujours été là même si certains ont dit que ce n’était pas le cas. Je n’étais pas d’accord avec cela. Ce groupe vit bien. Il arrive à se relever quand c’est un peu plus difficile.
A titre personnel, comment vivez-vous votre très bon enchaînement de matchs après avoir essuyé de nombreuses critiques l’automne dernier ?
J’ai été très sévèrement critiqué. Et j’ai trouvé ces critiques très injustes que ce soit avec Lyon ou avec les Bleus. OK, je n’ai pas toujours été à mon meilleur niveau. Mais il y avait des raisons pour cela. Personne n’en a parlé. On m’a souvent traité comme si j’étais le dernier joueur de L1. Aujourd’hui, ça va mieux même si je continue à travailler. Avec Cris, cela se passe bien. Une charnière centrale a besoin d’automatismes pour être au point. Personnellement, j’avais aussi besoin de rythme et de temps de jeu pour retrouver un bon niveau.
Comment qualifiez-vous aujourd’hui vos relations avec Claude Puel, qui n’étaient pas exceptionnelles en début de saison ?
On a de très bonnes relations. On s’est parlé. Il y a eu un faux départ entre nous au début. On se connaît mieux. Il sait que je suis quelqu’un de franc, qui ne renonce jamais. C’est quelqu’un qui n’est pas aussi buté qu’on le dit. Il peut faire preuve d’une humilité remarquable.