"C'est un surhomme": l'admiration (et les craintes) de Daniel Riolo sur les performances d'Achraf Hakimi

Un long tunnel de matchs, mais un apport toujours décisif. Achraf Hakimi a signé une nouvelle prestation solide avec le PSG, mercredi lors de la large victoire face à l'Atalanta Bergame (4-0). Dans son couloir droit mais pas seulement puisque l'ancien joueur du Real dézone souvent pour apporter des solutions offensives, comme en atteste sa frappe sur le poteau (10e). Sans doublure au poste, il enchaîne les prestations XXL depuis un an, sans jamais avoir l'opportunité de trop se reposer. Ce qui suscite l'admiration de Daniel Riolo, éditorialiste de l'After Foot.
"Ça me fait tellement peur à chaque fois que je le vois courir autant sur le terrain"
"Hakimi ça fait plusieurs fois que je le dis, mais pour moi, c'est un surhomme. La façon dont il enchaîne sélection (il a été préservé lors du dernier match du Maroc contre la Zambie), club... Il joue tout le temps. Là il est encore incroyable ce soir, il joue tout le temps, il ne sort pas."
Capital dans le quadruplé parisien la saison dernière, notamment en Ligue des champions avec des buts quarts de finale (contre Aston Villa), en demi-finales (contre Arsenal) et en finale (contre l'Inter), Hakimi a enchaîné avec la Coupe du monde des clubs, puis la reprise de la saison avec Paris. Et un autre évènement majeur se profile: la Coupe d'Afrique des nations organisée dans son pays, au Maroc, du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.
"Pour le Maroc, cette CAN est quasi vitale"
"Quand on sait à quel point, pour le Maroc, cette CAN est quasi vitale", reprend Riolo. Ils organisent, tout est parfait, on est allé voir leurs installations. Moi à la place de Hakimi, j'ai envie, je ne peux pas passer à côté de ce moment-là. C'est un surhomme mais il est encore dans une autre galaxie et à sa place je me dirais: 'il ne faut surtout pas que j'arrive blessé à la CAN, ce moment est beaucoup trop important pour moi, mon pays, ma famille'."
Il craint ainsi que ce temps de jeu démentiel n'impacte l'ancien latéral de Dortmund. "C'est le gars en premier à qui je souhaite vraiment de ne pas se blesser. Mais ça me fait tellement peur à chaque fois que je le vois courir autant sur le terrain."
En aoput, Hakimi, nommé parmi les 30 finalistes du Ballon d'or, avait estimé mériter la récompense individuelle à la sortie d'une saison à 11 buts et 16 passes décisives toutes compétitions confondues. "Quand les gens me mettent dans le débat du Ballon d'or, c'est un rêve auquel je n'avais jamais pensé", avait-il déclaré sur Canal+. "Si j'ai la possibilité de le gagner, je pense que je le mérite aussi. Après la saison historique que j'ai faite - il n'y a pas beaucoup de joueurs qui ont marqué en quarts, en demies et en finale - alors que c'est plus difficile en tant que défenseur."
"Les gens pensent que je suis attaquant ou milieu mais non, je joue dans une ligne de quatre et je dois penser à défendre", poursuit-il. "Les statistiques que j'ai eues cette année, ce ne sont pas celles d'un défenseur normal. Je pense que quand un défenseur fait ça, il mérite plus qu'un attaquant."