C1 (2e tour préliminaire aller) : le Celtic battu par des amateurs de Gibraltar

Sensation lors du deuxième tour préliminaire aller de Ligue des champions, les semi-amateurs des Reds Imps de Lincoln, club de Gibraltar, ont dominé (1-0) ce mardi le Celtic Glasgow, institution du football britannique.

Débarqué de Liverpool en octobre dernier après un peu plus de trois saisons passées à la tête des Reds, Brendan Rodgers commence bien mal son bail sur le banc du Celtic Glasgow. Rien n’effacera en effet la défaite subie ce mardi au deuxième tour préliminaire aller de Ligue des champions. Le sort avait pourtant semblé heureux en attribuant à Glasgow, vainqueur de la C1 en 1967, les semi-amateurs des Reds Imps de Lincoln, certes des terreurs sur leur île, mais aux références limitées en Europe. Un but de Lee Casciaro, qui s’était révélé en scorant face à … l’Ecosse avec l’équipe de Gibraltar lors des éliminatoires de l’Euro 2016, et l’impensable est devenu réalité.

Les douaniers, policiers, laboureurs de Lincoln l’ont emporté (1-0). L’arrière gauche de l’équipe, chauffeur de taxi de son état, avait terminé son service à 13h avant de filer au match. Face au Rocher, les locaux ont signé un succès mérité. Un but a bien été refusé à la recrue du Celtic Moussa Dembélé. Mais ces Reds de la Méditerranée ont aussi eu des balles de 2-0 au bout du pied. En short et t-shirt, Rodgers n’avait d’autre choix que de faire l’autruche.

Rogers : « Pas de panique »

« C’est un match que nous avons dominé, commentait le coach du Celtic. Nous avons eu des opportunités. Mais parfois, ça arrive dans ce genre de match. Un ballon suffit aux adversaires. Nous nous sommes donné un peu de travail supplémentaire. Mais nous avons créé suffisamment pour espérer nous qualifier. Nous n’avons pas pris nos chances, ils l’ont fait. Le retour sera différent. Il n’y a pas de panique. L’objectif reste de se qualifier. Le message pour les supporters est de rester calme. Félicitations à nos adversaires. Nous acceptons leur victoire. » Dos au mur, Rodgers n’a d’autre choix que d’inverser la tendance. Sous peine ne pas voir le mois d’aout écossais.

la rédaction