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Chalmé : « On est toujours bien placé »

Le latéral droit bordelais n'est pas inquiet de la mauvaise passe que traverse actuellement son club

Le latéral droit bordelais n'est pas inquiet de la mauvaise passe que traverse actuellement son club - -

A la veille de la réception de l'Olympiakos en Ligue des Champions, le latéral droit des Girondins de Bordeaux, Mathieu Chalmé, reconnaît la petite forme de son équipe. Sans s’inquiéter pour autant.

Mathieu Chalmé, comment Bordeaux va-t-il s’y prendre mercredi face à l’Olympiakos, sachant qu’un score nul vous qualifierait pour les quarts de finale de la Ligue des champions ?
Il faut entamer le match pour le gagner. Mais si on est toujours à 0-0 à cinq minutes de la fin, on ne va pas se jeter à l’abordage non plus… Il n’y a pas à calculer, ni à gérer.

Bordeaux n'a pas montré grand chose ce week-end à Monaco (0-0). Est-ce inquiétant ?
Tout n’a pas été parfait, mais je pense qu’on a retrouvé certaines valeurs à Monaco. On s’est créé peu d’occasions, mais on en a peu concédé. C’est un bon point de pris. On sait bien qu’on n’a pas encore retrouvé le jeu qu’on pratiquait avant la trêve, mais contre Auxerre (défaite 1-2) on a vu en première mi-temps qu’on était capable de proposer du jeu et de se créer des occasions. A nous maintenant de le faire sur quatre vingt-dix minutes.

Bordeaux n’a pris que deux points sur les trois derniers matches, mais heureusement pour vous vos poursuivants n’en ont pas profité…
Si on avait perdu la tête, ça n’aurait pas été catastrophique, mais c’est vrai qu’on s’en sort bien. Dans notre mauvaise période, aucun de nos adversaires n’a réussi à nous passer devant. C’est peut-être ça le plus important. A nous de leur montrer qu’ils ont peut-être laissé passer leur chance. Si on gagne dimanche (contre Lille, ndlr), on restera en tête. C’est la seule bonne nouvelle actuellement. Les mauvais résultats sont là, mais on est toujours premier au classement…

« On sait qu’on est dos au mur »

Peut-on parler d’une mini-crise ?
Je lis et j’entends beaucoup de choses, mais on est toujours qualifié en Ligue des champions et on est en finale de la Coupe de la Ligue. Je ne crois pas qu’on puisse parler de crise. Oui, on est moins bien. Oui, on a fait de moins bons résultats, mais cela arrive. Rappelez-moi combien de points d’avance avait l’Inter Milan en Serie A ? Aujourd’hui, ils n’en ont plus qu’un. Cela arrive à tous les grands clubs. On est revenu de la trêve et on en a fait moins. On était moins bien. On l’a reconnu tous ensemble. Maintenant à nous de redresser la barre et de regagner des matches.

N’avez-vous pas l’impression d’avoir grillé tous vos jokers ?
On sait qu’on est dos au mur et qu’il nous faut réagir si on veut espérer quelque chose en fin de saison. Il faut être bien placé pour le sprint qui se lance à peu près à dix journées de la fin. On est toujours bien placé. Plusieurs équipes se sont simplement rapprochées. Ce n’est pas plus mal. Il va y avoir beaucoup d’enjeu sur les prochains matches.

Votre match contre l’Olympiakos soulève nettement moins les foules que celui de Lyon la semaine passée contre le Real Madrid…
Le plus important n’est pas de savoir si on se qualifie contre le Real, l’Olympiakos, ou contre une autre équipe. Le plus important est d’être en quarts. Cela fait longtemps qu’on n’a pas vu deux clubs français en quarts de finale de la Ligue des Champions (2004 avec Monaco et Lyon, ndlr). En Ligue Europa, les clubs français font aussi de bonnes performances. C’est important pour le foot français, pour notre championnat. Aujourd’hui, on est en train de démontrer que la France peut rivaliser au niveau européen. Cela fait plaisir.

La rédaction