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City-Real : ces quatre stars qui ont joué pour les deux clubs

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Le Real Madrid se déplace mardi à l’Etihad Stadium pour y affronter Manchester City en demi-finale aller de Ligue des champions. Ils ne sont que quatre à avoir enfilé les maillots des deux clubs au cours de leur carrière. Mais quatre joueurs qui ont compté, chacun à leur manière.

Steve McManaman

Enfant de Liverpool, où il a joué ses neuf premières années en pro, Steve McManaman n’aura connu que deux autres clubs après son départ en 1999 : le Real Madrid (1999-2003) et Manchester City (2003-2005). Il est l’un des premiers Anglais à avoir rejoint le championnat espagnol, décrochant la Ligue des champions quelques mois après son arrivée. En finale face à Valence, il est titulaire et inscrit le deuxième but d’une victoire 3-0. Il gagne dans la foulée la Liga à deux reprises (2001 et 2003) et offre sa neuvième Coupe aux Grandes Oreilles au Real en 2002. Grand admirateur de Kevin Keegan, manager de City à l’époque, il décide de regagner le championnat anglais mais n’effectue que 44 apparitions en deux saisons avec les Citizens, sans jamais réussir à retrouver le chemin des filets.

Steve McManaman
Steve McManaman © AFP

Nicolas Anelka

Son passage à Madrid (1999-2000) fut court, certes, mais intense. Nicolas Anelka joue à Arsenal lorsqu’il est transféré au Real pour l’équivalent de 35 millions d’euros. Mais rien ne se passe comme prévu. Sur le banc et isolé dans un groupe madrilène déjà rodé, Anelka se saborde. Malgré de bonnes prestations au championnat du monde des clubs en Amérique du Sud, où il termine meilleur buteur de la compétition, la situation ne s’arrange pas. L’international français s’accroche alors avec son coach Vicente Del Bosque. « Le Real était en train de foutre ma vie en l'air. Alors, j'ai décidé de la broyer avant eux. J'ai provoqué l'incident moi-même, quitte à perdre ma place en équipe de France », admettra Anelka par la suite. Il gagne tout de même la Ligue des champions en fin de saison et file au PSG. Deux ans plus tard, il rebondit à Manchester City (2002-2005) et y dispute trois saisons pleines sous les ordres de Kevin Keegan, sans remporter le moindre trophée.

Nicolas Anelka
Nicolas Anelka © AFP

Robinho

Comparé à Pelé après d’excellentes saisons disputées avec Santos, l’ailler brésilien débarque au Real Madrid en 2005 et séduit immédiatement. Il remporte la Liga avec Fabio Capello puis Bernd Schuster (2007-2008). Il est alors transféré à Manchester City (2008-2010) et fait forte impression dès ses premiers matchs, tout comme en conférence de presse, en se félicitant d’avoir accepté « l’offre formidable de Chelsea ». Gênant. Mais au bout d’une saison, le Brésilien ne convainc plus. En manque de temps de jeu, il retrouve en prêt son club formateur, Santos. L’histoire d’un flop. Mardi soir, c’est pourtant bien le club anglais que Robinho soutiendra : « Je vais encourager Manchester City. C'est une équipe qui avait fait un gros investissement pour moi et ils n'ont pas encore remporté la Ligue des champions » a-t-il confié à ESPN. Un soutien à 42 millions d’euros.

Robinho
Robinho © AFP

Emmanuel Adebayor

Il est le seul de cette liste à être passé de City (2009-2012) au Real (2011). L’international togolais dispute une première partie de saison satisfaisante avec les Citizens, sans pour autant se démarquer. Avec l’arrivée de Roberto Mancini à la tête de l’équipe en janvier 2010, Adebayor voit la concurrence s’accroître et Carlos Tevez lui être préféré. Poussé vers la sortie, il est alors prêté au Real en fin de saison mais n’y brille pas, avec seulement cinq buts marqués. Cet épisode ne l’empêche pas de garder un bon souvenir de son passage chez les Merengue : « Ce fut le meilleur moment de ma carrière et de ma vie. Pour un footballeur comme moi, qui viens d’un petit pays comme le Togo, avoir l’opportunité de jouer dans l’un des meilleurs clubs du monde, dans le plus beau stade et me retrouver dans les vestiaires avec les meilleurs joueurs du moment était une expérience extraordinaire » a-t-il ainsi expliqué au quotidien espagnol AS.

Emmanuel Adebayor
Emmanuel Adebayor © AFP