Coupet : « Violent, précis… du Zlatan »

Grégory Coupet - -
Cinq buts. Une maitrise totale du match. Et la possibilité, pour Laurent Blanc, de faire souffler certains cadres avant le déplacement de dimanche, à Saint-Etienne : Paris a parfaitement géré son déplacement à Anderlecht. Ce qui a largement marqué les esprits, et notamment celui de Grégory Coupet. « Impressionnant. C’est le mot de ce match, je crois. 5-0 en Ligue des champions, à l’extérieur, ce n’est pas courant. On a vu un PSG rigoureux, sérieux, appliqué et surtout efficace. On a vu une équipe belge assez faible quand même, qui était certainement aussi impressionnée que recroquevillée. Le PSG a vraiment allié l’efficacité à l’intransigeance. Ils ont été pros de fort belle manière. »
« Cinq buts à l'extérieur, ce n'est pas rien »
Ce large résultat confirme le statut de prétendants à la victoire finale en Ligue des champions des Parisiens. Mais ce parcours sans faute dans le groupe C n’est-il pas trompeur, vu la faible adversité qu’il propose ? Et la maitrise de plus en plus évidente du PSG en Ligue 1 ? « Notre championnat est loin d’être faible. Et ils le maitrisent. Benfica, c’était un vrai passage, tempère Coupet. L’Olympiakos, ce n’est pas n’importe qui. Et ils mettent cinq buts à Anderlecht, ce qui n’est pas rien. On peut se satisfaire de la très belle performance du PSG et de la belle tenue, surtout, de l’effectif. Tout le monde est au diapason. Ça joue de façon très sérieuse. »
De là à envisager un sacre triomphant en mai prochain ? « Bien sûr. Le PSG s’est encore renforcé cette saison, estime Coupet. Le Paris de la saison dernière a été éliminé sans perdre face au Barça. Voir le PSG dans le dernier carré est largement envisageable. » Et quid de Zlatan Ibrahimovic, auteur d’un spectaculaire quadruplé ? « Il a été impressionnant. C’est vrai que van der Wiel lui donne deux superbes ballons mais il met la manière pour marquer. Quant au 3e but… ce qui est impressionnant, c’est son départ. Il y a un ballon qui traine, il le sent et d’un coup, il se met en action. Et là… c’est violent, c’est précis, c’est impressionnant. C’est du Zlatan. »
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