Darcheville : « Lyon est moins fort »

Annoncé forfait à la suite d’une blessure à la cuisse, Jean-Claude Darcheville pourrait finalement jouer contre Lyon, mardi, en Ligue des Champions.

Jean-Claude, vous verra-t-on, demain, face à Lyon ?
Je vais prendre la décision, ce soir, à l’entraînement. Après le match de samedi, je pensais que c’était impossible pour moi de jouer contre Lyon. Finalement, je récupère un peu plus vite que prévu. S’il le faut, on attendra jusqu’à demain pour savoir si oui ou non je jouerai. J’ai une grosse envie de disputer cette rencontre. C’est un match de Ligue des Champions et en plus, il s’agit de mon retour en France. Tous les ingrédients sont réunis pour que la motivation soit présente.

Lyon est-il moins fort cette année ?
Oui. Mais ça ne vaut pas dire que nous allons gagner demain. Aujourd’hui, tout le monde est d’accord pour dire que Lyon est moins fort, même s’il y a des joueurs capables de faire la différence. Je sais que ça va être difficile. Lyon est en confiance après sa victoire de ce week-end contre Lens (1-0) mais de mon côté, je sais que nous avons l’équipe pour ramener quelque chose. Je suis confiant pour demain.

Quelles sont les qualités de cette équipe des Rangers ?
Les gars ont un cœur énorme. Ils sont capables de faire le dos rond pendant une mi-temps. Ils défendent comme des malades. Plus on retardera l’échéance et plus on aura de chances de gagner à Lyon.

Qu’est-ce qui vous surprend le plus aux Rangers ?
L’enthousiasme des supporters. C’est ce qui m’a frappé quand je suis arrivé cet été. Nous disputions un match amical un mois avant l’ouverture de la saison. Il y avait 50 000 personnes ! Ce n’est pas possible que les gens aiment le football à ce point. Notre première rencontre en Ligue des Champions contre Stuttgart (victoire 2-1) était également impressionnante. A la fin de la rencontre, en quittant le terrain, j’ai dit au capitaine des Rangers que l’ambiance avait été vraiment particulière. Il m’a répondu : « Tu verras contre le Celtic » J’attends donc avec impatience ce match. (Rires)

Quelle est l’importance de votre capitaine, Barry Ferguson ?
Inconsciemment, quand il n’est pas là, l’équipe perd 30 à 40% de sa valeur. C’est un joueur qui a un poids énorme dans l’équipe. Il joue très bien au football. Il est très doué techniquement. Pour nous, c’est un joueur indispensable. C’est le Didier Deschamps des Glasgow Rangers.

La rédaction - Edouard Jay