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Diarra : « Pas question de se laisser abattre »

En bon capitaine, le milieu bordelais fixe des objectifs élevés pour la fin de saison

En bon capitaine, le milieu bordelais fixe des objectifs élevés pour la fin de saison - -

Absent à Lyon pour cause de suspension, Alou Diarra a assisté, impuissant, à la défaite de Bordeaux en quarts de finale aller de la Ligue des Champions (1-3). Mais le milieu girondin ne doute pas de la capacité girondine à rebondir.

Alou Diarra, comment avez-vous ce Lyon-Bordeaux (3-1) loin du terrain ?
C’était assez stressant. J’aurais préféré participer. J’ai vu des choses positives dans le jeu. On s’est procuré de bonnes occasions. C’est décevant de marquer à Gerland et de repartir avec une défaite 3-1. Lyon a un avantage psychologique et comptable pour la qualification. Mais avec l’appui de notre public au retour (mardi prochain, ndlr), tout reste possible. Il faudra faire un match beaucoup plus accompli, être solide défensivement et prendre des risques devant.

Comment expliquez-vous la physionomie du match ?
On a tout simplement fait des erreurs. Contre une équipe qui a autant d’expérience que Lyon, ça ne pardonne pas. Mais il faut positiver et renouer avec la victoire samedi contre Nancy, en gommant nos erreurs. On sait qu’on peut corriger tout ça, on l’a déjà fait avant. On pourra ensuite se plonger dans ce match retour.

Vous avez encaissé autant de buts en un match de Ligue des champions qu’au cours des huit précédents. Est-ce par défaut de concentration face à un adversaire qui vous faisait peut-être moins peur ?
Je ne pense pas. Ce sont surtout des manques de communication, des petits détails qui font la différence à ce stade. Lyon est un adversaire du niveau du Real Madrid, de la Juventus ou du Bayern Munich. C’est une référence et on ne les respecte pas moins parce qu’on les affronte aussi en championnat de France.

Avec la finale de la Coupe de la Ligue, vous restez sur deux défaites d’affilée. Vous devez réagir vite…
Il faut vite inverser la tendance et ne pas s’habituer à la défaite. On est encore engagés sur deux tableaux. Plein de rendez-vous importants nous attendent. Il faut emmagasiner le maximum de confiance parce qu’on doit faire un sans-faute jusqu’à la fin de la saison.

Il y a donc plus d’espoir que de démoralisation dans le groupe…
Oui. Lyon a pris une option mais on a déjà prouvé qu’on pouvait marquer plus d’un but contre un gros adversaire européen. Il n’est pas question de se laisser abattre.

O.S., à Bordeaux