Diouf : « Facile de retourner sa veste »

Pape Diouf, un président satisfait - -
Pape Diouf, quel est votre sentiment après ce formidable succès à Anfield Road ?
Nous sommes satisfaits. Pour une fois, l’équipe a joué ensemble. J’attendais ce déclic mais je ne pensais pas que ça allait arriver à Liverpool, dans un stade où aucun club français n’avait réussi à s’imposer. Je me réjouis pleinement de ce succès. J’espère maintenant que la confiance est revenue au sein du groupe.
Cette victoire, vous l’accueillez comme une revanche ?
Beaucoup de gens nous ont remis en causes dernièrement alors que tout le monde saluait notre travail il y a encore deux mois. Dans le football, il est facile de retourner sa veste. Ceux qui nous critiquaient saluent aujourd’hui notre victoire… Il n’y a pas lieu de pavoiser. Un match ne ressemble jamais à un autre. Un match important nous attend, samedi, à Saint-Etienne.
Peut-on parler d’effet Gerets ?
Dans la vie d’un club, il arrive à un moment où la seule solution est de changer d’entraîneur. Nous l’avons fait mais sans gaieté de cœur. Tout le monde connaît les relations humaines et amicales qui nous unies à Albert Emon. Eric Gerets a amené sa touche personnelle. Il a rendu la confiance qui manquait aux garçons. Ce que j’ai vu ce soir sur le terrain, c’est ce que j’attendais en début de saison.
Quelle est votre plus grande satisfaction ?
Dans ce genre de match, le talent ne suffit pas. Il faut nécessairement ajouter de la générosité pour réaliser une grande performance. Il faut un engagement de tous les instants. Le premier discours de Gerets a été dire au groupe qu’on ne pouvait pas gagner un match si un seul joueur ne faisait pas son travail correctement.
Qu’avez-vous envie de dire à Albert Emon ?
Ce succès est aussi son succès. Tous les techniciens vous diront qu’on ne change pas une équipe en une semaine. Gerets a amené sa touche personnelle. Mais il s’appuie sur le travail réalisé par Albert auparavant.