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Eto’o : « A l’Inter, on ne pense qu’à gagner »

Samuel Eto'o

Samuel Eto'o - -

L’attaquant camerounais de l’Inter a lancé la semaine dernière à Paris son site Internet (www.samueletoo-officiel.com). L’occasion pour lui d’évoquer le choc en Ligue des champions de ce mardi face au Bayern (0-1 à l’aller) et sa passion pour la France.

Samuel, après votre défaite à l’aller à San Siro (0-1), ce match retour de Ligue des champions contre le Bayern est-il le plus important de votre saison ?

C’est un match important mais ce n’est pas le plus important. Nous souhaitons tous réaliser une grosse performance à Munich afin de passer ce tour. Mais la route est encore longue derrière pour jouer le gros match (la finale, ndlr)…

Ne serait-ce pas une déception pour l’Inter, tenant du titre, d’être éliminé si tôt de la compétition ?

Personne ne veut perdre, c’est sûr. Dans un club comme l’Inter, on ne pense qu’à gagner, gagner et encore gagner. On a pris un mauvais départ face au Bayern. Mais on va là-bas pour jouer la qualification. Si ce n’est pas le cas, j’espère qu’on fera un gros match et que nous n’aurons pas de regrets.

Vous gardez un rapport très fort avec la France. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Je suis arrivé pour la première fois en Europe par la France. J’étais très jeune. J’avais 10 ans, je crois. Je suis arrivé à Avignon puis à Marseille. Le premier stade que j’ai vu, l’un des plus beaux au monde, était le stade de l’OM. A cette époque, je rêvais encore au fait d’évoluer un jour dans une enceinte comme celle-là. J’ai aussi connu mes premières difficultés en France. J’avais fait un essai dans un grand club français (ndlr, le PSG) et à cause des papiers, ça n’a pas marché. Malgré cela, il y a toujours beaucoup d’amour entre la France et moi. J’ai pas mal d’amis en France. Je viens très souvent à Paris. Pour les Camerounais, la France a toujours eu un rôle important.

« Abidal ? C’est un grand monsieur »

Quel est le meilleur joueur français actuellement selon vous ?

En défense, j’adore Eric Abidal. J’ai eu l’immense plaisir de connaître le bonhomme. C’est un grand monsieur. Il sait ce qu’il veut. C’est quelqu’un qui est toujours disponible pour le groupe, même dans la difficulté. En plus, c’est un grand joueur.

Vous n’avez jamais évolué en France. Est-ce quelque chose que vous aimeriez faire avant la fin de votre carrière ?

Si l’occasion se présente, oui.

Elle s’est déjà présentée ces dernières années…

Cela veut dire que ce n’était pas la bonne.

Vous venez régulièrement en France et vous suivez la L1 de près. Avez-vous une préférence entre l’OM et le PSG, qui s’affrontent ce week-end ?

J’aime ces deux clubs. J’ai simplement plus l’opportunité d’aller voir le PSG que Marseille. Ce sont deux clubs que je suis beaucoup. Je m’amuse souvent à faire des paris avec mon frère pour savoir qui va gagner entre ces deux équipes car lui c’est un fou de Marseille.

C’est pourtant Lyon avec qui vous étiez en contact il y a deux ans avant de signer à l’Inter…

C’était une possibilité que j’avais. Cela ne s’est pas fait. Mais je dis encore un grand merci au président Aulas et surtout à l’entraîneur (Claude Puel, ndlr) qui avait souhaité ma venue.