Fernandez : « Le PSG m’a impressionné »

Luis Fernandez - Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE
« Lorsqu’on regarde le match, on remarque que le PSG joue différemment lorsqu’il est en Ligue des champions. On sent une motivation particulière quand ils abordent cette compétition, quand ils la jouent. Les joueurs ont l’ambition d’aller le plus loin possible. Ils affrontent la troisième équipe allemande, derrière Dortmund et le Bayern. Quand ce PSG met les ingrédients, c’est à dire avoir dès le départ une mentalité irréprochable sur le terrain, une grande concentration, la rigueur qui s’impose, il met rapidement un but. Ça aide à prendre confiance.
On a un PSG avec un nouveau statut au vu des investissements. On a l’impression que cette victoire est logique. Mais non, il y a du travail. Une équipe ça se forme, ça se met en place, ça se gère. Il faut la faire progresser dans un même sens, créer un groupe avec un état d’esprit. Quand on a pris Laurent Blanc, certains étaient sceptiques. »
« Ils remettent les pendules à l'heure »
« C’est facile de dire après le match que Leverkusen était une équipe faible, mais le PSG a des joueurs d’expérience. Ils ont les crocs en Ligue des champions. Quand on regarde en championnat, il y a de la suffisance. Ils prennent les équipes de Ligue 1 de haut, ils sont moins motivés mais quand il faut remettre les pendules à l’heure, ils sont là.
Le PSG a réalisé une grosse performance mardi. En marquant rapidement, Paris commence de la plus belle des manières. Ça permet de se positionner, de mettre en place leur jeu, d’assoir leur maîtrise. C’est important dans la tête des joueurs. En marquant à l’extérieur, ils ont fait la moitié du chemin. Les Allemands allaient vite, mais n’arrivaient pas à ressortir le ballon.
Les Parisiens sont programmés pour être le plus performant possible en Ligue des champions. Quand on regarde Van der Wiel, il a joué une finale de Coupe du monde (en 2010 face à l’Espagne), Maxwell a joué au Barça, Alex à Chelsea, Silva au Milan AC. Quand on regarde le milieu de terrain, Thiago Motta et Verratti sont internationaux en Italie, Matuidi en France. Du côté des attaquants, Lucas est parfois appelé en sélection brésilienne, Ibrahimovic en Suède, Lavezzi en Argentine. Il n’y a que des internationaux. A Leverkusen, il n’y a pas tout ce talent et ce potentiel. »
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