Figo : « Barcelone est favori »

Ambassadeur de l’Inter Milan, Luis Figo reste une icône du foot mondial. L’ancien joueur du Barça évoque le choc à venir entre Barcelone et Manchester United en finale de Ligue des champions. Il évoque aussi le travail de Laurent Blanc avec les Bleus.

Luis Figo, quel regard portez-vous sur le championnat de France ?

Je ne regarde pas trop le championnat mais je suis l’actualité. Je sais que Lille est champion. Je connais aussi beaucoup la sélection française car le sélectionneur est un ancien coéquipier. J’ai eu de bons amis en équipe de France dont notamment Zizou. Je suis aussi avec attention les prestations de mon ami Claude Makelele. La Ligue 1 est un championnat très difficile, très compétitif et physique.

Vous aviez eu la possibilité de venir un jour à Monaco lorsque Didier Deschamps était aux commandes…

Oui, j’ai eu cette possibilité. Mais cela ne s’est pas fait. La vie est ainsi. Cela m’aurait plu de jouer à Monaco qui est un grand club et un endroit super joli.

Comment jugez-vous Laurent Blanc, que vous connaissez bien, en tant que sélectionneur ?

La transition avec le Mondial sud-africain a été compliquée. Mais cela se passe bien. Il peut rapidement relancer l’équipe de France et obtenir de bons résultats. Une nouvelle philosophie et de nouveaux joueurs, ça prend toujours du temps à mettre en place. J’espère qu’il réussira.

Etes-vous surpris qu’il soit devenu un bon entraîneur ?

Par sa personnalité et son style de jeu, ça a toujours été un leader. Je savais qu’il aimait beaucoup le foot. Cela ne me surprend pas. Il avait l’expérience pour entamer cette nouvelle carrière.

Qui va gagner la finale de la Ligue des champions ?

Mon favori est Barcelone. Mais il va falloir faire très attention car Manchester est une équipe de grande qualité, qui a énormément progressé cette année. C’est une équipe difficile à battre.

Qu’avez-vous envie de faire désormais dans le foot ?

Le football, ça reste ma vie. Je veux continuer à travailler à l’Inter Milan. Je suis très heureux là-bas avec les gens avec lesquels je travaille. Je ne crois pas que ma situation va changer. Mon futur ? Je ne le connais pas.

M.B. et G.Q. à Genève