
Fournier : "C’est assez incompréhensible"

Hubert Fournier - AFP
Hubert Fournier, avec quel état d’esprit ressortez-vous de cette rencontre ?
Il y a beaucoup de frustration, notamment avec cette entame de match dans laquelle on a été balayé par la fougue belge, avec une première demi-heure où ils ont vraiment pris le dessus. Donc il a fallu rééquilibrer un peu le dispositif en repassant en 4-3-3, ce qui nous a permis d’avoir un peu plus d’assise et de reprendre un peu des couleurs sur la fin de première période. La seconde a été de meilleure facture. Mais dans nos temps forts, on n’a peut-être pas fait preuve de suffisamment de réussite pour nous permettre de prendre le large au score. On n’était pas à l’abri d’un but un peu stupide, comme sur l’égalisation.
Comment expliquer cette mauvaise entame de match de votre équipe ?
Ça a été laborieux. Il y avait un contraste entre la fougue et l’engagement de cette équipe belge et ce qu’on a pu montrer pendant la première demi-heure. On va en parler entre nous. J’ai du mal à me l’expliquer car c’est une compétition pour laquelle on a lutté pendant 38 journées pour y participer. Et ne pas se donner les moyens d’aller au bout de nos intentions est assez incompréhensible. Mais c’est un constat.
Est-ce un premier joker de grillé dans l’optique de la qualification pour les 8es de finale ?
Oui, car je pense qu’il y avait la place pour gagner, surtout qu’avec le résultat de Valence (battu 3-2 par le Zénith Saint-Pétersbourg, ndlr), la réception à Gerland (le 29 septembre) aurait déjà été une petite finale pour la qualification en 8es. Malheureusement, la perte de ces deux points nous oblige à faire un résultat lors de la prochaine journée.
L’entrée de Christophe Jallet à la mi-temps a été décisive...
En tout cas, il a amené beaucoup d’engagement, de disponibilité dans son couloir. En plus, il a été le buteur. Mais ce n’est peut-être pas un hasard que ce soit lui qui marque car il a ces valeurs-là, il connaît bien cette compétition. Son entrée a donné un autre visage à notre animation offensive.