RMC Sport

Inter-Barça: pourquoi Yann Sommer pourrait être l'atout maître des Nerazzurri aux tirs au but

placeholder video
En cas de nouveau match nul contre le Barça en Ligue des champions ce mardi soir, l'Inter Milan devra compter sur son gardien Yann Sommer, si tirs au but il y a. Ca tombe bien: le portier suisse a de ronflantes statistiques dans l'exercice.

L'Europe aura les yeux rivés sur la demi-finale retour de Ligue des champions entre l'Inter Milan et le FC Barcelone ce mardi soir, après le match nul à Montjuic la semaine dernière (3-3). Si les Intéristes se méfient de Lamine Yamal, les Culés, eux, portent leur attention sur Denzel Dumfries, intenable au match aller.

Mais les hommes de Hansi Flick seraient bien inspirés d'ajouter Yann Sommer à leur liste de joueurs à suivre. Buteur contre son camp malheureux lors de la première manche après une superbe frappe de Raphinha, le Suisse pourrait se muer en atout imparable en cas de séance de tirs au but.

Presque 20% de réussite sur penalty

Sur 99 penalties tirés face à lui sur l'ensemble de sa carrière lors du temps règlementaire, Yann Sommer en a en effet arrêté 17, le dernier remontant à la première journée de Serie A cette saison, contre Gênes (2-2). Soit un joli taux de réussite de 17,17%.

Hors temps règlementaire, la dernière séance de tirs au but disputée par le portier suisse s'est tenue en 2024, lors du quart de finale de l'Euro 2024 contre l'Angleterre. Les Three Lions s'en était sortis indemnes avec aucun penalty arrêté par Sommer lors de la séance (1-1 a.p 5 tab à 3). En club, c'était avec l'Inter Milan contre l'Atlético de Madrid en mars 2024, en huitième de finale retour de Ligue des champions (2-1 a.p 3 t.a.b à 2). Le portier de l'Inter y avait arrêté un tir sur quatre, celui de Saul Niguez.

Au delà de sa réussite sur penalty, Yann Sommer compte 20 clean sheets en 45 rencontres toutes compétitions confondues cette saison. Et même si le Suisse a encaissé trois buts lors du match aller contre le Barça, le gardien de l'Inter en a sauvé six sur la rencontre.

Mylène Dufour