"Je n’y aurais pas cru!" Les Munichois étonnés du changement de visage du PSG

Les supporters du Bayern Munich lors du match face au PSG, le 26 novembre 2024 - Hugo Pfeiffer/Icon Sport
Il y a six mois, un PSG vacillant, incertain et en danger avait posé ses valises à Munich. On commençait à parler de possible élimination dès la phase de Ligue et on ne voyait pas bien où Luis Enrique voulait en venir en essayant tant de choses. Et en novembre dernier, à l’Allianz Arena, il avait encore fait des tests: Zaïre-Emery aligné très haut, Matvey Safonov titulaire dans le but et auteur d’une erreur sur la seule réalisation de la rencontre, signée Kim Min-Jae.
"J’avais trouvé une équipe avec beaucoup de qualités mais qui n’étaient pas toujours bien utilisées sur la pelouse, assez individualiste, qui ne joue pas ensemble", se souvient Michael Postl. Journaliste pour le réputé magazine Kicker, il était au stade ce soir-là. "Il y avait cette qualité mais je ne voyais pas une équipe capable d’aller en finale. Ça a bien changé." Effectivement. Ensuite le PSG n’a (presque) plus trébuché, il a même signé un parcours impressionnant. "J’ai vu que Paris était très fort depuis un match contre Manchester City, pose Mad, supporter, maillot du Bayern sur le dos. Et là, ensuite, je me suis dit qu’ils étaient candidats pour gagner le trophée." Depuis, Ousmane Dembélé a été repositionné, Kvaratskhelia est arrivé, Donnarumma a rassuré…
Pas la possession
"C’est une grande surprise mais j’espère qu’ils vont bien jouer, avoue Rodolfo, lui aussi habillé d’un t-shirt du club local. En novembre, j’ai trouvé qu’on pouvait les battre facilement mais à la fin ils sont là et pas nous. C’est une grosse surprise." Face aux Bavarois, Paris avait subi plus de tirs qu’il n’en avait tenté (17 contre 11) et, chose rare, n’avait pas eu la possession.
""Depuis, le plan de Luis Enrique a été adapté par les joueurs, de plus en plus, pense Michael Postl. Ils ont amélioré leur travail défensif, ils ont compris ce qu’il veut et plusieurs joueurs ont progressé dans leur jeu comme Dembélé. » Néanmoins, vu ce qu’il avait observé en novembre, le journaliste a souvent douté: "Je n’y ai pas cru et même lors des quarts, de la demi-finale, je pensais qu’il y aurait toujours une faiblesse dans cette équipe, comme on voyait avant. Ce n’était jamais les 110% nécessaires pour aller en finale avant. Ça m’a étonné. Je n’y aurais pas cru. Peut-être qu’ils peuvent m’étonner encore plus." On le saura dans quelques heures.