Källstrom : « On peut avoir confiance »

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Kim Källström, les deux derniers affrontements face à des clubs italiens se sont mal terminés pour Lyon (deux défaites face au Milan AC en quarts de finale 2006, et face à l’AS Roma en 1/8 de finale 2007). Y a-t-il un syndrome italien à l'OL ?
Je pense que cela n’a rien à voir avec les Italiens. Le Milan AC et la Roma étaient simplement plus forts que nous ces années-là. Cette fois, à nous de montrer qu’on peut les battre. Ce serait bien pour la France qu’on batte les Italiens, car je crois que l’équipe nationale a un contentieux à régler avec l’Italie depuis quelques matches (défaite en finale de la Coupe du Monde 2006, et élimination au premier tour de l’Euro 2008, ndlr).
L'OL peut-il aller loin dans la compétition ?
Bien sûr. Quand on voit la qualité de notre vestiaire et les différents trophées que l’on a déjà remportés, je crois qu’on peut avoir confiance. On sera humble, on travaillera beaucoup, mais je pense qu’on a les qualités pour imposer notre jeu.
Ederson (milieu brésilien de l’OL), vous allez découvrir la Ligue des Champions avec notamment votre gardien Hugo Lloris, autre néophyte dans cette compétition. En avez-vous parlez entre vous ?
Oui, on en parle un peu. Cela nous fera chaud au cœur d’entendre cette fameuse musique de la Champions League pour la première fois. Mais il faut surtout garder les pieds sur terre et rester bien concentré pour bien débuter la compétition en gagnant ce premier match.
Jusqu’à présent, vous ne regardiez la Ligue des Champions qu'à la télévision…
Oui, et cela me faisait rêver. J'étais devant la télé à regarder des matches de très haut niveau, et je suivais notamment de près Lyon et mes compatriotes brésiliens. En espérant qu’ils aillent le plus loin possible. Aujourd’hui, c’est mon tour, et je suis très heureux et très motivé d’attaquer cette compétition.