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L'Inter douche les espoirs lillois

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Lille s'est heurté à la solidité et l'expérience de l'Inter Milan, ce mardi en s'inclinant (1-0). Derniers de leur poule avec deux points, les Nordistes, sans imagination et trop naïfs, ont compromis leur chance de se qualifier pour les huitièmes de finale.

Lille s’est sérieusement compliqué la tâche sur la route des huitièmes de finale de la Ligue des champions. Après deux matches nuls rageants face au CSKA Moscou et à Trazbonspor (1-1), les Lillois ont de nouveau fait part de naïveté ce mardi soir face à une équipe milanaise qui s’est imposée à l’italienne (0-1). Les hommes de Rudi Garcia ont bien pris le contrôle du match sans parvenir à mettre en difficulté la défense lombarde, pourtant la plus perméable de Serie A (17 buts encaissés en six rencontres). « Il y aura peut-être plus d’espaces et de possibilités qu’en Italie », avait prophétisé le Français Christian Damiano, adjoint de Claudio Ranieri.

Sur un ballon de récupération, les Lombards, pourtant à la peine dans leur championnat (17e) n’ont pas manqué d’en profiter. Wesley Sneijder et Mauro Zarate ont orchestré un contre parfaitement conclu par Giampaolo Pazzini (0-1, 21e). Première occasion, premier but. CQFD. Un coup de vent glacial a parcouru le Stadium déjà frigorifié. Julio Cesar, le gardien interiste, s’est lui réchauffé sur les premières tentatives lilloises de Cole (24e), Debuchy (24e) et Balmont (25e). Après deux défaites face à Catane (2-1) et face à Naples (3-0), les champions d’Europe 2010 ont relevé la tête. Sans briller mais avec métier.

Hazard manque de vice

Les hommes de Rudi Garcia ont, eux, encore fait preuve de naïveté comme sur cette incursion de Hazard stoppé irrégulièrement par Nagatomo (53e). Il n’a manqué qu’une pincée de vice (en se laissant tomber, par exemple…) au Belge pour obtenir un penalty qui aurait été logique. Payet (66e) et Obraniak (90e+4) ont eu l’occasion d’égaliser. En vain. « On a été trop timorés et timides, a reconnu Rio Mavuba. Ça ne suffit pas en Ligue des champions. Ils sont venus deux fois dans notre camp et ils ont marqué une fois. A l’inverse, on s’est créé beaucoup de situations sans avoir d’occasions dangereuses. Ça nous laisse des regrets. » Le LOSC, qui restait sur 10 matches sans défaites, a dominé stérilement comme en témoignent ses 12 corners, sans jamais créer le danger. Avec deux points, les Lillois sont désormais derniers de leur poule avant un prochain déplacement à… l’Inter qui s’empare de la place de leader. Il faudra réaliser un exploit à Giuseppe Meazza dans deux semaines pour garder le droit d’y croire. Mais la route vers les phases finales s’est assombrie.

Le titre de l'encadré ici

Garcia : « On a trop respecté l'Inter »|||

« On aurait dû jouer tout le match comme la deuxième période. On a trop respecté l'Inter. Cette équipe qui défend très bien avec du vice et de l'expérience. On a beaucoup tenté en deuxième période mais on n'a pas été récompensés. On a changé de système en fin de match, c'était mieux avec Payet notamment. C'est une équipe qui laisse les côtés ouverts mais dans l'axe, Sow était bien seul. En deuxième période, on avait deux joueurs dans l'axe et c'est là qu'on a été beaucoup plus dangereux. On est en difficulté dans ce groupe désormais. Je pense qu'on aurait pu marquer en deuxième mi-temps. Rien n'est perdu. Il va falloir gagner à l'extérieur. On va aller à Milan pour l'exploit. Il risque encore neuf points à distribuer. Tout est possible. »