L’OM enflamme enfin le Vélodrome

Le Sénégalais peut encore croire à la qualification. - -
A première vue, l’écrasant succès de l’Olympique de Marseille face au FC Zurich (6-1) a de quoi vraiment rassurer Didier Deschamps. Le syndrome du Vélodrome s’est semble-t-il envolé et ses joueurs ont enfin montré de l’efficacité. Cette deuxième victoire d’affilée face au club suisse permet en tout cas de croire encore à une qualification pour les 8es de finale de la Ligue des champions. Mais il faudra impérativement gagner, le mercredi 25 novembre, sur la pelouse brûlante de San Siro face à des Milanais requinqués mais tenus en échec par le Real Madrid (1-1, le pire des résultats pour l'OM). Une mission impossible ?
Une chose est sûre, l’entame du match des Olympiens est le rêve de tous les entraîneurs de football. Sur deux coups francs, Fabrice Abriel pousse Aegerter à marquer contre son camp (1-0, 4e) et marque lui-même alors qu’il y a trois hors jeu marseillais (2-0, 11e). Pour autant, la prestation d’ensemble n’incite pas à l’extase. Les Olympiens sont incapables de prendre le jeu à leur compte et la défense donne de la bande. La preuve ?
Un ballon perdu de Stéphane Mbia permet aux Suisses de lancer une contre attaque qui met hors de position l’arrière garde marseillaise. Seul plein axe, à l’entrée de la surface, Alexandre Alphonse en profite pour ajuster Mandanda d’une balle puissante (2-1, 31e). Sur son banc, Didier Deschamps martyrise ses ongles ou ce qu’il en reste. En cette fin de première période, c’est l’équipe suisse qui prend le jeu à son compte et construit les meilleures actions. Un comble !
Remember CSKA Moscou
Le début de la seconde période confirme deux choses : d’abord, les Marseillais, malgré le but de Niang (3-1, 52e) doivent beaucoup travailler pour améliorer leur simple expression collective et la solidité d’une défense en chantier ; ensuite, les Zurichois, en dépit de leur bonne volonté, sont d’une insigne faiblesse. Ils donneront pourtant du fil à retordre à leurs adversaires avant de s’écrouler dans les dix dernières minutes.
Tour à tour, Hilton (81e), Brandao (86e) et Cheyrou (88e) donnent une ampleur irréelle au score final. L’OM n’avait plus gagné sur un tel score depuis la saison 1992-93, l’année du titre européen, et un succès historique face au CSKA Moscou (6-0). De bon augure avant son prochain déplacement à Lyon, dimanche prochain ?