La renaissance de Gomis

Bafétimbi Gomis a été le grand artisan de la qualification inespérée de Lyon en huitièmes de finale de Ligue des Champions, ce mercredi à Zagreb, avec un quadruplé à la clé. Pas mal pour un joueur en plein doute.

Il en faut parfois peu pour retrouver la confiance. En accompagnant dans le but vide un centre contré d’Aly Cissokho qui avait déjà commencé à franchir la ligne de but, Bafétimbi Gomis a mis fin à une période de disette de deux mois. Ce but égalisateur à Zagreb (1-7), ce mercredi, a marqué le début de la folle épopée lyonnaise mais surtout celle de l’attaquant lyonnais. Aphone depuis le 15 octobre dernier et un but face à Nancy (3-1), la Panthère a retrouvé son incroyable coup de griffe. A quatre reprises.

Une renaissance salvatrice et autant inespérée que la présence de l’OL dans le Top 16 européen lors de cette campagne 2011-2012. L’expulsion de Jarko Leko lui a certes un peu facilité la tâche. Mais ses trois buts inscrits en deuxième période ont enfin fait réapparaitre la qualité de placement de l’international français. « Un héros ? Non. C’est une prestation plutôt collective, a-t-il avoué au micro de Canal +. La supériorité numérique m’a laissé pas mal d’espaces et j’ai eu des centres en retrait, il ne me restait plus qu’à m’appliquer. »

« On croyait à ce miracle »

Il l’a bien fait en rentrant dans le club très fermé des joueurs ayant inscrit quatre buts dans une même rencontre en Ligue des champions (avec Marco van Basten, Simone Inzaghi, Dado Prso, Ruud van Nistelrooy, Andreï Shevchenko et Lionel Messi). Sur le banc lors des deux dernières rencontres de l’OL (face à Toulouse et à Auxerre), l’ancien Stéphanois accusait le coup après une sortie délicate face à l’Ajax Amsterdam (0-0) il y a deux semaines, dans un match que l’on annonçait décisif pour la qualification. Avec cinq buts au compteur, le voilà à la troisième place des meilleurs buteurs de la compétition. La qualification en poche lui permet de garder le compteur actif jusqu’au mois de février. « On croyait à ce miracle et on l’a fait », conclut-il. Incroyable !