Le pronostic pessimiste de Nasri sur le parcours du PSG en Ligue des champions

Ambitieux en début de saison, le PSG espère toujours remporter son premier titre en Ligue des champions. Mais pour continuer de rêver, l’équipe entraînée par Luis Enrique doit déjà parvenir à figure dans les 24 premiers de la phase de championnat et jouera son avenir contre Manchester City et Stuttgart, les 22 et 29 janvier prochain. Mais quoiqu’il arrive contre les Skyblues et en Allemagne, Samir Nasri n’imagine pas une seule seconde les Franciliens aller au bout de la compétition.
"Je ne les vois pas aller au bout", a assuré l’ancien milieu offensif de l’OM pour la chaîne YouTube La Zone en marge d’une compétition de padel mi-décembre. "Parce que, pour moi, il y a encore trop de manques dans cet effectif -là."
"Le PSG, à une moindre échelle, c’est comme le Real Madrid"
Très ferme sur les chances du PSG d’imiter le club phocéen, Samir Nasri a toutefois rappelé que les Parisiens étaient attendus pour la fin de la compétition, comme les grands d’Europe. A condition, bien sûr, de parvenir à se qualifier pour la phase à élimination directe.
"Mais le PSG, à une moindre échelle, c’est comme le Real Madrid, tu ne les attends pas maintenant, tu les attends au mois de février ou au mois de mars. C’est là que tout se joue, et c’est là que normalement les grands joueurs se réveillent", a enchaîné le meneur de jeu reconverti comme consultant TV après sa retraite sportive.
Avant d'ajouter: "On n'est pas durs avec le PSG, on répond simplement à ce qu'a dit Luis Enrique en fin de saison dernière. Ils font demi-finale de Ligue des champions, peu importe le parcours ils ont fait demi-finale de Ligue des champions. Ils perdent Mbappé, on nous dit en fin de saison que l’équipe sera quand même meilleure."
Mbappé pas encore remplacé
Kylian Mbappé parti libre au Real Madrid, Paris a perdu une machine à marquer. Si Gonçalo Ramos retrouver la forme après avoir manqué la majorité de la première partie de saison, le PSG garde un œil sur le poste d’attaquant pendant le mercato hivernal. Tout sauf une surprise après avoir échoué dans sa quête d’un grand 9 pendant l’été. De quoi valeur un petit tacle de Samir Nasri envers les décideurs franciliens.
"Ils ont eu carte blanche sur le mercato pour cibler les profils dont ils avaient besoin"¸ a encore pointé l’international tricolore aux 41 sélections. "Mais le travail n’a pas été fait à ce niveau-là. C'est normal qu'on soit plus critique avec le PSG qu'avec Brest. Le PSG a des attentes, a un budget qui fait que le PSG doit normalement être quart de finaliste de la Ligue des champions chaque saison. Je ne leur demande pas de gagner la Ligue des champions, il faut être réaliste mais tu dois être dans les huit premiers et tu ne dois pas galérer dans la phase de ligue."
Avant l’ouverture de la fenêtre de janvier, le nom de Victor Osimhen est revenu avec insistance dans l’orbite du PSG. Reste à savoir si son recrutement suffirait à relancer la machine en C1. Visiblement, Samir Nasri a déjà sa petite idée sur la question.