Lens-Séville: Sergio Ramos s’emporte contre l’arbitrage pour le penalty lensois

Sergio Ramos, défenseur du FC Séville, fulmine contre la décision de l’arbitre d’avoir accordé un penalty à Lens, mardi lors du match perdu par les Andalous en France (2-1) en Ligue des champions.

Sergio Ramos (37 ans) était très remonté mardi après la défaite de Séville à Lens (2-1) en Ligue des champions. Le défenseur espagnol a d’abord regretté l’élimination de son équipe de toutes les compétitions européennes. "Putain", a-t-il lancé face à la presse. "C’est une soirée difficile, c'est toujours triste de dire au revoir à la compétition. On a eu une très belle occasion de gagner, mais ce sont des petits détails qui marquent les matchs."

"Seul l'arbitre a vu le penalty"

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L’ancienne star du Real Madrid a surtout fustigé la décision de l’arbitre allemand Felix Zwayer d’accorder un penalty à Lens après une faute de l’ancien Lillois Boubakary Soumaré sur Facundo Medina (transformé par Przemyslaw Frankowski, 63e).

"Le penalty est fou", a-t-il lancé face à la presse.

"J'ai toujours été un défenseur du VAR et il est là pour aider, pour vérifier, pour qu'une action puisse être revue et qu'une décision soit prise. Après une première mi-temps impressionnante, avec des occasions, et une seconde plus ouverte, après avoir touché une barre transversale... Lui seul (l'arbitre, NDLR) a vu le penalty."

"On ne s'accroche pas aux décisions de l'arbitre mais c'est scandaleux. Je ne sais pas si c'est du respect ou autre chose. Tu repars découragé, triste de ne pas pouvoir montrez votre affection aux fans qui nous montrent tant et méritent tant."

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L’ancien joueur du PSG qui a retrouvé le FC Séville cet été 18 ans après son départ, se dit aussi "blessé par la forme" de la défaite. "Il y a des moments où on perd et on félicite l'adversaire quand il est meilleur, mais ce n'est pas le cas", lance-t-il. "Nous pouvons nous regarder dans les yeux quand nous entrons. Il nous reste la Coupe, trouver une bonne position en Liga et il nous reste notre fierté, en défendant le blason que nous portons sur notre poitrine."

Sergio Ramos avait égalisé pour Séville en transformant (en deux fois) un penalty sur une panenka (79e). Il avait célébré en chambrant ostensiblement le public de Bollaert qui le huait copieusement. Séville s'est finalement incliné en toute fin de match sur un but d'Angelo Fulgini (90e+6).

NC