Les joueurs de l’OM ont dû payer le plein de leur avion !

Après leur défaite 2-1 contre l’Atletico Madrid, les joueurs de l’OM ont été obligé de se cotiser pour payer le carburant de leur avion avant de pouvoir rentrer à Marseille.

Mauvaise soirée pour l’OM. Les joueurs marseillais avaient en effet prévu de rentrer juste après leur match de Ligue des Champions contre l’Atletico à Madrid (défaite 2-1). Seulement, les Marseillais ont été bloqués pendant près de trois heures à l’aéroport suite à un problème de paiement du carburant de leur avion.

Nos confrères de La Provence relatent les faits. Arrivés vers minuit à l'aéroport Barajas de Madrid, les Marseillais n’ont pu décoller que vers 2h48, seulement après que les joueurs, le staff technique et médical, et les dirigeants se soient cotisés pour réunir la somme de 3 300 euros en liquide.

En atterrissant à Madrid, le commandant de bord de l'avion apprend en effet que la compagnie pétrolière de l’aéroport refuse de ravitailler l'avion, n'ayant pas d'accords signés avec elle. Les démarches nécessaires semblaient pourtant avaient été effectuées.
Mais les mésaventures continuent pour l’avion de l’OM, puisque le responsable de la compagnie pétrolière refuse ensuite la carte bancaire de la compagnie aérienne (Aigle Azur), demandant soit une carte bancaire pétrolière, soit du cash.

L’avion ayant besoin de 2 800 litres de fuel, les joueurs et les membres du staff marseillais ont alors mis la main à la poche pour sortir les 3 300 euros demandés en liquide.

« C'est abracadabrantesque. Je n'ai jamais vécu cela de ma carrière », a ensuite déclaré le commandant de bord Pascal Féraud. Les Phocéens ont finalement atterri à Marseille à 4h10. Un périple que l'entraîneur de l'OM, Eric Gerets, ne risque pas d'oublier.

« Il y avait un problème de kérosène. Pour voler avec un avion, il faut du kérosène sinon tu ne décolles pas. Ça a duré longtemps, on est arrivé très tard ici. J’étais à cinq heures et quart à la maison. C’était assez compliqué. Je voulais acheter deux cigares mais bon j’ai dû donner cent euros… comme ça, je n’ai pas fumé de cigares aujourd’hui. Je croyais être dans un mauvais film. Quand tu gagnes, tu t’en fous mais quand tu perds… tout te paraît lourd ».

La rédaction