Les Madrilènes sont tranquilles

Après une victoire convaincante face à Séville (3-2) ce week-end, les joueurs de Manuel Pellegrini attendent les Lyonnais avec assurance mercredi.

Ils étaient pourtant menés 2 à 0 à la 60e minute de jeu. Mais cette année, les Madrilènes sont invincibles dans leur antre de Santiago-Bernabeu. En une demi-heure, ils sont parvenus à inverser la tendance contre le FC Séville et à chiper au Barça la première place de la Liga. Des coups de pattes de Ronaldo (60e), Sergio Ramos (64e) et Van der Vaart (90e) ont suffi pour permettre au Real de repartir avec sa 16e victoire en 17 matches à domicile cette saison. Cette force de réaction, Madrid est allé la puiser sur le banc. Les entrées en jeu de Van der Vaart et surtout Guti ont été décisives. De quoi rappeler aux Lyonnais que malgré l’absence de Benzema, toujours blessé, le danger pourra venir de partout mercredi.

A partir de la 25e minute, quand le Real s’est mis à presser, le FC Séville a connu toutes les peines du monde à développer son jeu. « A partir de là, on a plutôt bien joué, estime Xabi Alonso. Et nous devons poursuivre sur cette voie. Le résultat de Séville, c’est un message pour ceux qui viennent jouer chez nous. »

Guti : « Lyon n’est pas un grand d’Europe »

Dans ce match, les Madrilènes ont pu constater la ferveur avec laquelle Bernabeu les a encouragés. Comme une répétition avant la réception de Lyon. « Il faut retenir la passion du public, souligne Iker Casillas. Les gens étaient avec l’équipe et on aura besoin de ça. »

Mercredi, la pression sera pourtant du côté du Real. D’abord parce que Lyon, qui n’a pas grand-chose à perdre, a d’ores et déjà rempli son contrat en l’emportant à l’aller (1-0). Ensuite parce que le Real n’est plus parvenu à passer le cap des huitièmes de finale de la Ligue des champions depuis cinq ans. Avec les efforts consentis sur le marché des transferts cet été, une nouvelle élimination en 8e de finale serait du plus mauvais effet.

« Ce serait un échec de ne pas passer ce tour face à Lyon, confirme Guti. C’est une bonne équipe, mais pas un grand d’Europe. » Le match est lancé.

Clément Zampa