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Ligue des champions: ce point précis sur lequel l'Inter peut faire mal au PSG, selon Marco Simone

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Invité de Rothen s'enflamme, ce mercredi sur RMC, l'ancien attaquant du PSG et de l'AC Milan, Marco Simone, a analysé les forces de l'Inter, futur adversaire de Paris en finale de Ligue des champions. Pour lui, le club lombard a l'avantage au niveau de la profondeur de banc.

De tous les joueurs italiens, il est sans doute l'un des plus français. Ancien attaquant du PSG, mais aussi de Monaco et de Nice, Marco Simone était invité ce mercredi de Rothen s'enflamme, sur RMC, à un peu plus de deux semaines de la finale de Ligue des champions entre Paris et l'Inter Milan. Un club lombard qu'il connaît très bien, lui l'ancienne gloire de l'AC Milan (260 matchs entre 1989 et 1997), et dont il se méfie. Notamment sur un point précis.

Marco Simone, ancien attaquant du PSG, invité de Rothen s'enflamme – 14/05
Marco Simone, ancien attaquant du PSG, invité de Rothen s'enflamme – 14/05
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"L'Inter, c’est une équipe moderne qui ne joue pas seulement très bien, avec un système fétiche en 3-5-2, elle a aussi une force physique je pense supérieure au PSG", observe ainsi Simone. Et ce malgré certains joueurs avec un âge avancé, à l'image de Yann Sommer (36 ans), Stefan de Vrij (33 ans), Matteo Darmian (35 ans), Francesco Acerbi (37 ans) voire deux des titulaires en milieu de terrain, Henrikh Mkhitaryan (36 ans) et Hakan Calhanoglu (31 ans).

"Si la finale se prolonge au-delà de 90 minutes..."

"C’est vrai qu’ils ont un âge avancé (Mkhitaryan et Calhanoglu), mais c’est le moteur de cette équipe. Si l’on prend ces trois-là avec Barella (qui a 28 ans, NDLR) qui est certes moins grand, leur impact physique… Et ce n’est pas seulement le onze de départ", poursuit Marco Simone. "Quand on voit les remplaçants qu’ils ont à disposition, c’est ça pour moi l’impact physique. Sur cet aspect-là, ils ont peut-être plus de possibilités que le PSG. Et si pour une raison la finale se prolonge au-delà de 90 minutes…"

Le Barça peut en témoigner, après avoir subi la foudre intériste en demi-finale retour, avec les entrées en jeu justement de Stefan de Vrij, Carlos Augusto, Matteo Darmian, Piotr Zielinski, Davide Frattesi et Mehdi Taremi. Rien que ça.

"L’Inter, aujourd’hui, a deux équipes", estime Marco Simone. "On le voit en championnat, en Ligue des champions. Sur les derniers matchs Simone Inzaghi a changé six, sept voire huit joueurs en championnat. Je ne suis pas sûr à 100% que si le PSG fait pareil en changeant autant de joueurs-clés, il aurait les mêmes résultats qu’avec le onze type."

C.C. avec Rothen s'enflamme