Ligue des champions : les champions du monde votent Barça mais…

Si les champions du monde 1998 sont tous sous le charme du FC Barcelone, aucun n’enterre la Juventus, outsider de la finale de la Ligue des champions, samedi soir à Berlin.

Pas besoin d’avoir fait maths sup pour trouver le favori de la finale de la Ligue des champions entre Barcelone et la Juventus samedi à Berlin (20h45). Interrogés cette semaine sur le dernier choc de la saison, les champions du monde 1998 sont quasi-unanimes : sur le papier, Lionel Messi et ses partenaires sont plus forts que les Turinois. « Barcelone est vraiment au-dessus, confirme Alain Boghossian. Cette année, c’est une équipe quasiment invincible. Vous avez vu le mal qu’elle a pu faire au Paris Saint-Germain et aux autres équipes ? »

Pour Christophe Dugarry, « une victoire du Barça récompenserait la meilleure équipe. » Et aussi le meilleur joueur du monde. « Au sujet de Messi, je crois qu’il n’y a même plus d’adjectifs, juge Robert Pires. Il faut se régaler, savourer et applaudir. »

Zidane : « La Juve ? Ce n’est pas très beau mais ils sont toujours là…. »

Mais comme une finale n’est jamais jouée d’avance, personne n’enterre la Vieille Dame. Surtout pas l’ex-Gunner : « En demies, la Juve a complètement maîtrisé le Real. Ce sont un peu les rois pour contrer n’importe quelle équipe. A mon avis, ils sont prêts pour faire du mal à Barcelone. » D’autant que la Juve compte dans ses rangs un joueur pas tout à fait comme les autres avec Paul Pogba : « Je suis un fan absolu, s’emballe Christophe Dugarry. Il est capable à lui tout seul de changer le cours du match. Je lui souhaite de le faire et je le souhaite pour la Juventus qui reste un club important. »

Quoiqu’il en soit, Alain Boghossian annonce « un attaque-défense au départ. » Et l’ex-joueur de Parme de rappeler : « Il va y avoir des contres et les Italiens sont bons dans ce domaine… » Autre ancien pensionnaire du Calcio, Christian Karembeu estime que les Turinois ont une carte à jouer face au Barça. « Cela fait très longtemps qu’une équipe italienne ne s’est pas qualifiée en finale (2010 avec l’Inter, ndlr), rappelle l’ex-joueur de la Sampdoria. Quand la Juve est en finale, elle peut faire mal. Alors on va voir si les statistiques sont respectées. Aujourd’hui la finale est ouverte, c’est du 50-50. »

Un avis partagé par l’un des plus grands joueurs de la Juve, Zinedine Zidane : « Sur un match, on sait que tout peut arriver. Surtout avec les Italiens, estimait Zizou cette semaine dans Luis Attaque sur RMC. Chaque fois on dit que ce n’est pas très beau. Ce n’est pas très beau mais ils sont toujours là…. »

la rédaction avec VD et Luis Attaque