Ligue des champions: Naples terre hostile pour les clubs français, accueillante pour le PSG

Le Paris Saint-Germain va négocier un premier virage décisif dans cet exercice 2018-2019. Sur le terrain du Napoli, face auquel il a arraché un nul (2-2) miraculeux au Parc des Princes, en Ligue des champions, le club de la capitale se doit de l’emporter, sous peine de dire adieu à la plus prestigieuse des compétitions européennes. Et ce dès la phase de poules, ce qui n’est encore jamais arrivé depuis l’arrivée de QSI à la tête du PSG, en 2011. La saison du PSG peut basculer et la feuille de route prendre une orientation que les promenades hebdomadaires en Ligue 1 ne sauraient infléchir. Dans cette affaire, le stade San Paolo va se poser en juge de paix.
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Metz, les pionniers
Six clubs français ont voyagé en ces terres, peu en sont repartis avec le résultat espéré. Tous en réalité, sauf un: le PSG. Cette longue histoire commune a débuté à la toute fin des années 60, avec le club lorrain du FC Metz. Tenus en échec au stade Saint-Symphorien (1-1), pour le premier tour de la Coupe des villes de foires, les Napolitains l’emportent (2-1) au retour malgré la réduction du score insuffisante de Gérard Hausser.
Contre Bordeaux, une stratégie défensive
En 1986, c’est Toulouse qui rend visite à l’ancien club de Dino Zoff. Le Napoli compte dans ses rangs un certain Diego Maradona, et l’emporte logiquement (1-0) au match aller, en Italie. En France, l’histoire retiendra que le Tef’ s’est finalement qualifié grâce à une séance de tirs au but inoubliable (1-0, 4-3 tab). Contre Bordeaux, en huitièmes de finale de la Coupe UEFA 1988-1989, Naples use d’une stratégie défensive pour conserver son avantage acquis à l’aller (1-0, 0-0).
Marseille, la première en Ligue des champions
Trois ans plus tard, le dénouement sera moins heureux pour les Italiens. Fraîchement racheté par Canal+, le PSG démarre un nouveau cycle contre Naples, orphelin de Maradona, en 1992-1993. A la surprise générale, les Parisiens créent la surprise (2-0) dans le sillage de George Weah, auteur d’un doublé. Le dernier exploit à ce jour, au stade San Paolo. Car Marseille (2-3), pour la première fois en Ligue des champions, en 2013-2014, et Nice (0-2), la saison dernière, ont montré un beau visage sans toutefois parvenir à triompher.