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Ligue des champions: Voilà comment va fonctionner le VAR, la nouveauté des huitièmes

Le comité exclusif de l’UEFA avait, en décembre dernier, décidé d’introduire le VAR en Ligue des champions.  Les responsables ont tenu leur parole et en ont confirmé l’application dès les huitièmes de finales, qui auront lieu dans quelques jours. Il y a quelques subtilités qu'on vous explique.

C'est la grande nouveauté des huitièmes de finale de Ligue des champions, qui commencent en exclusivité sur RMC Sport le 12 février avec Manchester united-PSG (abonnez vous par ici): Le VAR, qui ne devait arriver que la saison prochaine lors des compétitions européennes, sera bien en vigueur. 

Quand utiliser le VAR?

Au-delà des situations qui entrent dans son domaine d’intervention (but validé ou non, pénalty accordé ou non, exclusion…), le VAR ne sera désormais utilisé qu’en cas de situations dites "évidentes", sur des fautes claires (croche-pied, marcher sur un joueur). Pas d’interventions dans les situations "d’interprétation": pousser, tenir ou charger un adversaire. 

Qui peut demander l’assistance vidéo?

Aucun joueur ne pourra réclamer le VAR, sous peine d’avertissement. La décision d’avoir recours ou non au VAR ne dépend que de l’arbitre principal. Les assistants vidéos sont là uniquement pour l’orienter (sauf en cas d’erreur manifeste, hors-jeu ou but accepté/refusé). Lors du match Brésil-Costa Rica au Mondial 2018, après avoir sifflé un penalty pour le Brésil, l'arbitre avait fait appel au VAR et aux assistants vidéos.… Pour finalement le refuser en raison d'une simulation, bien signalée par les assistants.

Au bout de combien de temps?

Le VAR n’est pas limité dans le temps pour revenir sur une situation, du moment qu’elle concerne une phase d’attaque, lorsque l’offensive est lancée.

Par exemple: si un joueur commet une faute entre 50 ou 80 mètres du but adverse, et qu’à la suite d’un contre, son équipe marque, l’arbitre a le droit d’annuler le but s’il décide de revenir sur la faute initiale.

Et sur les mains?

C'est le domaine le plus compliqué puisque relevant principalement de l’interprétation. Peu importe la situation, si le mouvement n’est pas naturel (main en l’air en sautant, bras qui traîne lors d’un tacle glissé) et qu’il y a agrandissement de la surface du corps, alors il y a faute de main. En revanche, si un joueur veut enlever sa main ou la rapprocher du corps, l’arbitre ne peut pas siffler de faute.

Comment l’arbitre consulte-t-il les images?

Le premier visionnage est à vitesse normal, ensuite ralentissement des images de maximum 50%. Les images qui arrivent avant le moment où l’arbitre principal consulte les images, proviennent du réalisateur du match, qui peut régulièrement envoyer de la slow motion. Les arbitres vidéos eux n’utilisent jamais de slow motion lors du visionnage des images, celle-ci pouvant amplifier un contact et distordre la réalité.

Le VAR sera aussi mis en place lors de la finale de la Ligue Europa, le "Final Four" de la Ligue des nations, la prochaine Supercoupe d’Europe et l’Euro Espoirs.

G.B et L.C.