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Lisandro-Gourcuff, duel clé

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La double confrontation entre Lyon et Bordeaux reposera en grande partie sur le duel à distance entre l’attaquant lyonnais et le meneur de jeu bordelais.

Le poids d’un joueur ne se résume pas à une ligne de statistiques. Avec un et deux buts inscrits respectivement cette saison en Ligue des champions, Lisandro Lopez et Yoann Gourcuff n’ont pas trouvé place parmi les vingt-cinq meilleurs réalisateurs de la compétition jusque là. Trois de leurs coéquipiers ont même fait mieux. Mais les deux stars des effectifs lyonnais et bordelais pèseront davantage sur le quart de finale entre Lyon et Bordeaux que les chiffres le laissent entendre.

Et avant tout pour leur faculté à faire basculer une rencontre. « On se connaît tellement bien que ça va se jouer sur la forme ou la méforme des grands joueurs, qui sont souvent décisifs », estime le conseiller du président lyonnais, Bernard Lacombe. Son seul but, Lisandro Lopez l’a marqué à la toute fin d’OL-Liverpool (1-1), compostant le billet lyonnais pour les huitièmes de finale. A Madrid, c’est l’attaquant argentin qui avait offert le but de l’exploit à Miralem Pjanic. Spécialiste des buts dans le dernier quart d’heure en championnat (5 sur 12), « Licha » ne s’est raté que dans un seul grand rendez-vous, il y a dix jours à Marseille (1-2).

Yoann Gourcuff a connu les mêmes tourments face à l’OM, samedi en finale de la Coupe de la Ligue (1-3). Un coup d’arrêt pour le meneur bordelais, en net regain de forme au mois de mars. « Etincelant », selon Laurent Blanc contre Lille (3-1), il a ouvert la voie de la qualification bordelaise pour les quarts, d’un maître coup-franc lors du match retour contre l’Olympiakos (2-1). « Je vois tous ses matchs et il était déjà très bien en février, estime son père Christian Gourcuff. On ramène tout à des actions décisives mais une prestation ne se résume pas à ça. Ce n’est pas parce qu’on marque un but du tibia qu’on fait un bon match. » Sauf s’il offre une place en demi-finale.

La rédaction