Luis : « L’OM ? A la fin, il faut marquer des buts »

Auteurs, mercredi soir face à Dortmund, d’une meilleure performance que lors de leurs dernières prestations, les Marseillais n’ont pas non plus complètement rassuré Luis Fernandez, membre de la Dream team RMC Sport.

Une défaite, mais de l’engagement. Dans un match que les précédentes prestations de l’OM avaient privé d’enjeu (les Marseillais étaient déjà éliminés de la C1 et de la C3 avant le coup d’envoi), les hommes de José Anigo, ont su montrer un investissement supérieur. Mais pas de là à oublier les progrès techniques et tactiques qui restent à accomplir et que décryptait Luis Fernandez ce jeudi dans Luis Attaque. « Un changement d’entraîneur entraîne presque toujours une réaction sur le terrain. Les joueurs sont révoltés et montrent une nouvelle envie. Quand on regarde le match de Marseille mercredi soir (défaite 2-1 face à Dortmund au Vélodrome ndlr), c’est vrai qu’on a senti les hommes d’Anigo beaucoup plus investis, beaucoup plus agressifs, montrant même une volonté de faire un match parfait se félicite notre consultant foot. Ils en prennent un, mais égalisent assez rapidement.

Ensuite l’expulsion de Dimitri Payet est peut-être sévère, mais il y a un règlement. Une simulation, c’est carton ! L’arbitre aurait pu l’éviter, mais c’est la règle ! Bref, il y a eu du mieux. Et puis, on parle du onzième club à finir avec zéro point, ce n’est pas non plus inédit, d’autres l’ont fait avant. Rappelons que l’OM était dans un groupe « de la mort », dont les trois premiers (Dortmund, Arsenal et Naples) ont fini avec 12 points ! Quand tu commences mal, tout s’enchaîne pour le pire. C’est ce qu’on a pu constater avec les Phocéens. »

« Marseille doit s'améliorer »

« Dans l’ensemble, malgré ce progrès, conclut Luis, Marseille doit quand même encore s’améliorer. Hier soir, il y avait certes trop de différences avec l’adversaire, mais ils auraient dû moins défendre, moins reculer, car à force, ils ont pris ce second but. A l’avenir, il faudra trouver plus de liens dans le jeu, créer des affinités, qu’on sente que c’est une équipe qui concourt pour les trois premières places. Parce que tu peux courir tous les dimanches et montrer une bonne attitude, à la fin, il faut quand même marquer des buts. Voilà désormais le travail de José Anigo. »

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Luis Fernandez