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Lyon et l'OM s'en sortent bien

Lisandro

Lisandro - -

Avec l’APOEL Nicosie, le petit Poucet, pour l’OL, et une équipe de l’Inter Milan en perte de vitesse pour l’OM, les deux rescapés français ont été plutôt vernis par le tirage au sort des 8es de finale de la Ligue des champions. Les quarts de finale semblent accessibles. Trop peut-être…

Didier Deschamps se doutait bien que l’UEFA n’allait pas inscrire le nom de l’APOEL Nicosie sur chacun des seize petits bouts de papier. Que le petit Poucet de la compétition ne serait réservé qu’à un heureux élu parmi les 15 autres qualifiés pour les 8es de finale de la Ligue des champions. Mais ce n’est pas l’entraîneur marseillais qui a touché le gros lot ce vendredi. C’est Lyon, tout juste miraculé avec sa victoire à Zagreb (7-1) et la défaite de l’Ajax Amsterdam contre le Real Madrid (3-0), que le sort a encore gâté. Les 14 février (aller) et 7 mars (retour), l’OL partira largement favori de son duel avec le club chypriote. L’OM, de son côté, se mesurera à l’Inter Milan, seulement 7e de Série A à l’heure actuelle.

Voir deux clubs français en quarts, comme en 2009-2010 (Bordeaux et Lyon), n’aurait donc rien d’impossible. « C’est un tirage qui ouvre évidemment des perspectives » estime Jean-Michel Aulas. Mais à la joie lyonnaise d’éviter les ténors du Vieux-Continent a rapidement succédé le sentiment que le piège est tendu. Et que si l’APOEL a battu sur son île le Zenit St-Petersburg (2-1), le FC Porto (2-1), fait match nul en Russie (0-0), au Portugal (1-1) mais aussi chez le Shakhtar Donetsk (1-1), « la réputation (de l’OL) ne suffira pas » à l’écarter dans deux mois, a tenu à rappeler le président lyonnais. « Je sais qu’ils ont de très bons joueurs brésiliens, alors attention », ajoute Bernard Lacombe.

Deschamps « glace l’optimisme général »

Il ne faut toutefois pas gratter trop pour que ressorte le naturel. « On considérera quand même que c’est l’un des tirages les plus cléments que nous ayons eu ces dernières années », reconnait « JMA ». Son conseiller glisse avec malice qu’il « vaut mieux mieux prendre Nicosie que l’Inter ». L’Inter, ce « coup à jouer » pour le président marseillais Vincent Labrune, ce n’est après tout « que » cinq titres nationaux, trois Coupes d’Italie, une Coupe du monde des clubs et un sacre en Ligue des champions ces cinq dernières années…

« Je vais glacer un peu l’optimisme général, prévient Didier Deschamps. Parmi les 11 joueurs qui ont débuté la finale en 2010, il y en a 9 qui sont toujours au club. Eto’o et Pandev sont partis. Ils ont juste pris quelques très bons joueurs pour les remplacer, comme Forlan, Zarate et Pazzini. » Et l’Uruguayen n’était pas là (non qualifié) pour la phase de groupes, face à Lille, qui sentait la bonne occase avant de s’incliner deux fois (0-1, 1-2). La raison aurait donc tendance à l’emporter sur l’émotion du possible ressentie à la mi-journée. Il faudra voir l’OL et l’OM dans le top 8 européen pour y croire.

Le titre de l'encadré ici

Les 8es de finale |||

Matchs aller
14 février 2012
Lyon – APOEL Nicosie
Bayer Leverkusen – FC Barcelone

15 février 2012
Zenit St-Petersburg – Benfica Lisbonne
Milan AC – Arsenal

21 février 2012
CSKA Moscou – Real Madrid
Naples – Chelsea

22 février 2012
Marseille – Inter Milan
FC Bâle – Bayern Munich

Matchs retour
6 mars 2012
Benfica Lisbonne - Zenit St-Petersburg
Arsenal - Milan AC

7 mars 2012
APOEL Nicosie – Lyon
FC Barcelone – Benfica Lisbonne

13 mars 2012
Inter Milan – Marseille
Bayern Munich – FC Bâle

14 mars 2012
Chelsea – Naples
Real Madrid – CSKA Moscou