Lyon veut voyager en première

L'entraîneur lyonnais verrait d'un mauvais oeil la perte de la première place de ses hommes. - -
C’est un véritable tour de force qu’ont réalisé les Lyonnais. Qualifiés pour les huitièmes de finale avant même les deux derniers matchs de la première phase, les hommes de Claude Puel abordent leur deux derniers rendez-vous comme leaders de la poule. Mais les matchs sur la pelouse de la Fiorentina et contre Debrecen seront tout sauf deux promenades de santé. Tout simplement parce que l’OL a l’occasion de confirmer la première de son groupe avec l’assurance de recevoir pour le retour de leur huitième de finale.
Et les Lyonnais connaissent l’importance de cette première place. Deuxièmes lors des deux dernières saisons, les Lyonnais s’étaient ainsi retrouvés sur les routes de Barcelone et Manchester United, tous les deux futurs vainqueurs, dès les huitièmes de finale. Quant aux quatre tirages précédents, ils s’étaient avérés bien plus cléments avec la Real Sociedad (2003-2004), le Werder Brême (2004-2005), le PSV Eindhoven (2005-2006) et l’AS Rome (2007-2008). Les Italiens avaient certes écarté les champions de France d’alors, mais dans tous les cas, l’OL se présentait dans la peau du favori.
Là encore Lyon - privé de Toulalan et Clerc - possède de sérieuses chances de terminer en tête. Sauf que les voyants rhodaniens ne sont pas tous au vert. Le match nul de samedi contre Grenoble (1-1) est venu confirmer quelques lacunes toujours persistantes. Claude Puel ne dissimulait d’ailleurs pas son agacement à l’issue du match contre les Isérois. Manque d’agressivité, difficulté à conserver le ballon… les raisons ne manquent pas pour tirer le signal d’alarme. Mais les septuples champions de France ont l’habitude des grands rendez-vous. Ils ont intérêt car depuis la réforme de la Ligue des Champions, sur les dix dernières saisons, seuls Liverpool (2005) et Porto (2004) sont parvenus à soulever le trophée en mai après n’avoir pris que la deuxième place de leur groupe. A méditer.