Mandanda : « J’ai envie d’y croire »

Steve Mandanda - -
Steve, vous restez sur trois défaites contre Dortmund, Paris et Nice. Dans quel état d'esprit êtes-vous ?
C’est toujours plus compliqué quand on est sur une série de défaites comme la nôtre, mais on garde une certaine confiance car on a montré de bonnes choses dans nos matches. Si on n’avait rien montré et qu’on était en difficulté dans chaque match, ça aurait été un peu plus compliqué. Quand on analyse nos rencontres, on voit qu’on a des situations. C’est clair qu’il y a des erreurs à gommer qui nous coûtent cher à chaque fois.
Il y a trois ans, vous étiez dans la même situation. Quels sont les motifs d'espoir ?
Effectivement, au lieu d’avoir Naples, c’était Zilina. C’est vrai que nous étions sortis du groupe alors que nous étions dans la même situation. Aujourd’hui, on se rend compte que c’est encore mathématiquement jouable. C’est compliqué mais on le savait. Il y a trois équipes difficiles dans notre groupe. On est dans une situation délicate mais tant que c’est mathématiquement jouable, il faut jouer les coups à fond. On est à domicile, c’est à nous de nous accrocher pour l’emporter et espérer quelque chose à la fin de cette phase de poule.
Croyez-vous en l'exploit ?
J’ai envie d’y croire. Bien sûr que c’est compliqué. Si je vous dis qu’on va y arriver et que ça va être facile, je suis un menteur. On savait que ça allait être difficile. On joue une équipe très forte et ça sera compliqué. Mais si on part défaitiste d’avance, autant ne pas jouer. On a envie de sortir de ce groupe. C’est mathématiquement jouable. Il reste beaucoup de matches à jouer. Il faut les jouer à fond et espérer. On a envie de montrer un beau visage de l’OM.
Que pensez-vous de cette équipe napolitaine ?
C’est un bon collectif et une équipe assez complète. Ils possèdent un quatuor offensif de qualité. J’ai pu voir plusieurs matchs cette saison et c’est une très bonne équipe. Après, il n’y a pas de joueur à sortir en particulier. C’est un collectif très costaud.
Le match le plus important n'est-il pas contre Reims, samedi ?
Non car il faut faire la part des choses. Ce sont des compétitions différentes. Ça revient à dire une phrase que vous n’aimez pas trop : ‘‘il faut prendre les matchs les uns autres’’. On a envie de montrer quelque chose de bien sur la scène européenne. On se doit de faire une bonne prestation et d’avoir un résultat. Après, on pensera au match de samedi. Je ne suis pas forcément d’accord avec cette question.
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