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Monaco-Arsenal : Avec Wenger pour trait d’union

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Comme un clin de l’histoire, Arsenal a hérité de l’AS Monaco pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions, avec un match aller à Londres le 25 février et un retour le 17 mars. Un choc inédit et l’occasion de retrouvailles pour Arsène Wenger, coach de l’ASM entre 1987 et 1994.

« Monaco ? Un super endroit pour vous où passer deux jours ». La phrase est signée Arsène Wenger, ce dimanche, devant des journalistes hilares. Des propos prémonitoires (si le temps est clément) puisque Arsenal a hérité de Monaco, pour les huitièmes de finales de la Ligue des champions. Et le Rocher, Arsène Wenger le connait effectivement particulièrement bien, pour y avoir passé sept saisons comme entraineur (1987-1994). L’occasion de décrocher un titre de champion (1988) et une Coupe de France (1991). « J’ai de grands souvenirs à Monaco. J’étais un très jeune manager là-bas », a confié le manager des Gunners, parti ensuite pour Nagoya au Japon, puis Londres.

Des souvenirs d’Arsenal, les Monégasques n’en ont guère. Rien de marquant du moins. Les deux formations ne se sont jamais affrontées en compétition officielle. Unique entrevue, le 3 août dernier lors de l’Emirates Cup, pour un succès du club de la Principauté 1-0, grâce à un but du désormais Mancunien, Radamel Falcao. Peu significatif, comme le confie Jérémy Toulalan, qui estime toutefois que l’ASM peut y croire : « C’est toujours difficile de se prononcer. L’avenir nous dira si c’est un bon tirage. Ça nous avait réussi en match de préparation mais ils avaient repris tard et avaient beaucoup de joueurs absents à cause de la Coupe du monde. Ce sera un tout autre match. Je pense qu’on a nos chances. Pour moi, ce sera du 50/50. »

Le dernier quart pour Monaco en 2005 et Arsenal en 2010

Le passé récent des Londoniens en huitièmes de la compétition est encore moins favorable statistiquement aux Gunners. Leur dernière qualification remonte à la saison 2009-2010 face à Porto. Ensuite, la bande de Wenger a fait les frais du Barça, du Milan AC, puis du Bayern à deux reprises. Du côté de Monaco, le dernier huitième remonte à la saison 2004-2005. Sous la houlette de Didier Deschamps, Monaco avait été éliminé par le PSV Eindhoven un an après la finale malheureuse contre le FC Porto.

Malgré le manque d’expérience du groupe de Leonardo Jardim, Luis Fernandez garde espoir dans les chances du club du Rocher. « Pour Monaco, je pense que le coup est jouable. Mais bon, Arsenal ça reste quand même une équipe qui a l’expérience de la Ligue des champions. Pour Monaco, l’avantage de recevoir au match retour », confie le membre de la Dream Team RMC Sport. Vadim Vasilyev est également loin d’être accablé par ce tirage. Particulièrement souriant à Nyon, le vice-président du club de la Principauté a repoussé toute pression sur les épaules de son adversaire : « Arsenal est une grande équipe. C’est une équipe très dangereuse, avec une grande histoire. Nous n’avons pas de pression. La pression est plutôt sur Arsenal. » A moins que le cadre de la Principauté ne détende Giroud & co.

Jérémy Bilinski avec PA, YP et EJ