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Monaco-Benfica: Trubin a encore snobé Golovin avant le match, sur fond de guerre entre l'Ukraine et la Russie

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Lors du premier affrontement entre les deux équipes cette saison, en Ligue des champions, le gardien lisboète, en signe de soutien à son pays, l'Ukraine, avait refusé de serrer la main du milieu russe de l'AS Monaco, Aleksandr Golovin. Il a récidivé ce mercredi soir, avant le barrage aller de Ligue des champions.

C’est devenu une habitude depuis le début de la guerre en Ukraine, les athlètes ukrainiens refusent de serrer la main des sportifs de nationalité russe, quelles que soient leurs convictions sur le sujet, là n’est pas la question. Le plus souvent, ce geste est avant tout symbolique. Pour marquer son soutien.

Le 24 février 2022, la Fédération de Russie a envahi son voisin ukrainien qui, depuis près de trois ans, lutte pour repousser un agresseur qui cherche à conquérir son territoire. Pour les athlètes ukrainiens, il n’est pas question d’oublier l’horreur des combats et les souffrances endurées par leurs compatriotes, même un soir de Ligue des champions.

Trubin ignore soigneusement Golovin, y compris du regard, en passant devant le milieu russe de l'AS Monaco, le 12 février 2025
Trubin ignore soigneusement Golovin, y compris du regard, en passant devant le milieu russe de l'AS Monaco, le 12 février 2025 © @Canal+

Le gardien de Benfica, Anatoliy Trubin, avait volontairement snobé Aleksandr Golovin lors du premier déplacement des Aigles à Monaco, pendant la phase régulière de la Ligue des champions. Et il a récidivé ce mercredi soir, pour les retrouvailles entre les deux clubs lors du barrage aller de la compétition.

Golovin porte toujours les couleurs de la Russie

Le gardien de Benfica, Anatoliy Trubin, a salué tous les joueurs à l'exception de Golovin qui ne s’est pas offusqué, contrairement à la première fois où il avait semblé surpris. S’il a raté les derniers rassemblements de sa sélection, notamment en raison de blessures, Aleksandr Golovin a porté les couleurs de la Russie à deux reprises depuis février 2022 et le début de l’invasion.

Exclue des Jeux de Paris 2024 l’été dernier, la Russie demeure au ban du sport mondial. La Sbornaya n’a pas pu défendre ses chances à l’Euro et sera également à l’écart des qualifications pour la Coupe du monde 2026. Seule une résolution rapide du conflit pourrait changer la donne. En attendant, la Russie devra se contenter de matchs amicaux face à des équipes modestes comme la Biélorussie, le Vietnam, Brunei et la Syrie, ses derniers adversaires.

QM