Mouvement de panique à Turin: au moins 1000 blessés

Le dernier bilan de l’énorme mouvement de foule sur la place San Carlo de Turin samedi soir en marge de la finale de la Ligue des champions fait état de 1000 blessés selon la police.

Grosse frayeur à Turin. Des feux d'artifice, ainsi qu'une ou plusieurs personnes faisant état de l'explosion d'une bombe, pendant que des milliers de fans étaient réunis place San Carlo pour assister à la finale de la Ligue des champions entre le Real Madrid et la Juventus, ont provoqué un énorme mouvement de panique. Selon le dernier bilan de la police italienne tôt ce dimanche matin, cette terrible bousculade a fait au moins 1000 blessés. La plupart des victimes avaient des blessures légères mais sept ont dû être emmenées aux urgences des hôpitaux les plus proches de cette ville du nord de l'Italie.

Panique à Turin

Environ dix minutes avant la fin du match, remporté 4-1 par le Real Madrid contre la Juventus de Turin à Cardiff, la foule, prise de panique, s'est mise à courir avant de se heurter à des barrières de sécurité ou aux bâtiments entourant la place San Carlo de Turin où des écrans géants avaient été installés. Beaucoup sont tombés ou ont été blessés par des débris de verre.

Un garçon de sept ans dans un état préoccupant

Plusieurs personnes dont un garçon de sept ans dans un état préoccupant ont dû être hospitalisés. Selon les témoignages, les spectateurs ont cru à un attentat après qu'une ou plusieurs personnes ait crié qu'il s'agissait d'une bombe. En réalité, tout laisse à penser que ces explosions ont été provoquées par un feu d'artifice. "La cause principale était la panique, pour comprendre ce qui est à l'origine de cela, il va falloir attendre un peu", a commenté le préfet de Turin, Renato Saccone, cité par les médias italiens.

Le message d'Allegri 

Depuis Cardiff, l'entraîneur de la Juventus Massimiliano Allegri a eu une pensée pour les supporters. "Nous espérons que nos fans à Turin vont bien et qu'il n'y a pas trop de blessés", a-t-il déclaré à l'issue de la rencontre.

AB avec l'AFP