Naples-PSG: Thiago Silva déçoit, Neymar finit moins bien... Les notes des Parisiens

Buffon: 6
Premier match de Ligue des champions sous les couleurs du PSG pour le portier italien, et soirée plutôt animée. Accueilli par les sifflets du San Paolo, l’ancien de la Juventus a d’abord eu l’occasion de faire enrager les tifosi napolitains en repoussant une belle frappe de Mertens à la 51e, puis une tentative de lob d'Insigne dans la foulée d'une superbe claquette (52e), avant de s’interposer sur un ballon touché par Meunier (57e). Mais il ne maîtrise pas sa sortie sur Callejon, provoquant ainsi un penalty sur lequel il est impuissant (1-1, 63e).
Marquinhos: 6,5
Une prestation assez solide de la part du défenseur brésilien. S’il est un peu passé au travers sur une action mal négociée du Napoli en début de match (15e), il a ensuite fait preuve de discipline, gardant un œil sur la virevoltante paire Insigne-Mertens. Contrairement à Silva, il est resté debout dans la tempête.
Thiago Silva: 4
On lui a souvent reproché son manqué de mordant dans les matchs à enjeu, et le capitaine parisien… a encore craqué. Plutôt concentré dans un premier temps, en témoignent des interventions précieuses face à Insigne (45e) ou Koulibaly (52e), il a commencé à perdre pied sur le temps fort du Napoli avant l’heure de jeu, et, en manquant totalement un contrôle à la 61e, il a entraîné le penalty et l’égalisation adverse.
Kehrer: 5,5 (remplacé par Choupo-Moting à la 92e)
Sans doute rattrapé par la pression, l’Allemand, aligné sur la gauche de la défense centrale à la place de Kimpembe, n’a pas dégagé tout à fait la même sérénité que lors de ses dernières apparitions. Deux ou trois mauvaises relances en première période, et un carton jaune pour un vilain geste sur Callejon à la 32e. Il se rattrape ensuite en repoussant du bout du pied une frappe de l’ancien Madrilène au retour des vestiaires (53e), quand Naples mettait la pression.
Meunier: 5 (remplacé par Kimpembe à la 73e)
Si Fabian Ruiz a bénéficié d’une certaine liberté, c’est parce que Meunier s’est beaucoup (parfois trop) projeté dans son couloir droit, n’hésitant pas à envoyer quelques centres dangereux devant la cage italienne (12e, 36e). Malheureusement, il gâche une énorme occasion de but à la 16e, en ne frappant pas alors que Neymar l’avait idéalement servi à l’entrée de la surface napolitaine. Il a aussi failli tromper Buffon en seconde période (57e).
Bernat: 6
Forcément, on retiendra ce but si précieux, cette ouverture du score juste avant la pause (45e+1) sur un caviar de Mbappé, après une incursion dans la surface du Napoli. Volontaire, mais imprécis, il aurait dû bénéficier d’un penalty à la 72e, quand Maksimovic l’a fait chuter dans les seize mètres italiens.
Verratti: 5
De retour au pays, l’Italien de poche n’a pas fait un match XXL. On aurait aimé le voir un peu plus solidaire de sa défense quand Naples a tenté d’emballer la rencontre en début de seconde période. Quelques ballons perdus trop facilement (dont un dès la 8e), et une faute évitable sur Mario Rui (38e) qui a donné un coup franc dangereux à Naples. Il faut toutefois souligner ses courses en fin de match.
Draxler: 5,5
Tuchel l’avait une nouvelle fois préféré à Rabiot au côté de Verratti, mais Draxler n’a pas le même volume de jeu que le Français. Si sa justesse technique a été précieuse quand Paris avait le ballon, on l’a senti moins à l’aise quand il fallait courir après.
Di Maria: 4 (remplacé par Cavani à la 77e)
Un match assez neutre, et même assez décevant de l’Argentin, buteur miraculeux à l’aller. Une combinaison avec Meunier sur le côté droit (12e), un coup franc mal tiré à la 28e, et une demi-volée dans les gants d’Ospina (37e). C’est à peu près tout, et c’est probablement ce qui a conduit Tuchel à le remplacer par Cavani dans le dernier quart d’heure.
Mbappé: 6
Une bonne première période, et une deuxième plus fade, où il a dû davantage défendre, à l’image de son équipe. Il aurait pu marquer sur une belle demi-volée en début de match (23e), et encore sur un centre en retrait de Kehrer à la 85e. Mais c’est lui qui sert parfaitement Bernat au milieu de cinq joueurs de Naples sur le but du PSG (45e). Son entente technique avec Neymar s’est encore fait sentir.
Neymar: 6
Inspiré en première période, mais comme Mbappé, on l’a moins vu ensuite. Un joli raid dans lequel il a éliminé trois Napolitains avant d’être rattrapé par Koulibaly (18e), une tête cadrée (59e), et de belles ouvertures pour son ami de Bondy (23e, 45e). La seconde amène d’ailleurs le but de Bernat. Plutôt altruiste jusqu'aux vingt dernières minutes, où il a multiplié les mauvais choix.