OL-Manchester City: les raisons de croire à un nouvel exploit

L’exemple du match aller
C’est un élément important à prendre en compte. En allant s’imposer sur la pelouse de l’Etihad Stadium il y a deux mois (1-2), à la surprise générale, l’OL a démythifié le grand Manchester City. D’autant que les partenaires de Nabil Fekir y ont mis la manière, en étant tout près de mener 3-0 en seconde période. Psychologiquement, ils se sont décomplexés face au rouleau compresseur de Pep Guardiola. Les Gones savent maintenant qu’il faudra souffrir pour venir à bout des champions d’Angleterre et valider leur qualification en 8es. Mais ils savent surtout que c’est possible.
>> Cliquez ici pour vous abonner aux offres de RMC Sport
Memphis est chaud en ce moment
Si l’OL veut rééditer l’exploit, ça passera certainement par lui. En grande forme ces dernières semaines, Memphis Depay va devoir sortir un grand match pour que les Gones bousculent à nouveau Manchester City. Et il en est capable, surtout en ce moment. L’attaquant néerlandais reste sur trois buts et quatre passes décisives lors de ses quatre dernières sorties en Ligue 1. Une série à laquelle il faut ajouter son but et sa prestation aboutie face à l’équipe de France en Ligue des nations (2-0). Sans parler de son passé de joueur de Manchester United, qui pourrait lui donner envie de briller un peu plus face à l’ancien rival.
La bonne série en Ligue 1
Depuis la claque reçue au Parc des Princes face au PSG (5-0, le 7 octobre), Lyon n’a plus connu la défaite. Soit une solide série de sept matchs, dont deux nuls spectaculaires face à Hoffenheim en Ligue des champions (3-3 et 2-2). En championnat, les coéquipiers de Tanguy Ndombele restent sur quatre victoires et un nul en cinq sorties. De quoi engranger de la confiance, surtout après le succès face à Saint-Etienne vendredi dernier dans le derby (1-0 grâce à Jason Denayer).
City n’est pas encore un grand de C1
Si Manchester City écrase la Premier League ces derniers mois, ce n’est pas le cas en Ligue des champions. Depuis l’arrivée des investisseurs d’Abu Dhabi il y a dix ans, le club n’a atteint qu’une fois le stade des demi-finales (éliminé par le Real Madrid en 2016). Avec de très nombreux couacs au passage. Autant dire que le palmarès de City, vainqueur de la Coupe des coupes en 1970, n’en fait pas encore un cador européen. Et donc pas un adversaire insurmontable, malgré son effectif XXL.