OM: Villas-Boas veut faire "bonne figure" en Ligue des champions

EXCLU RMC SPORT. L'entraîneur portugais André Villas-Boas explique vouloir faire "bonne figure" en Ligue des champions avec l'OM, tout en admettant qu'un bon parcours dans cette compétition était conditionné à un bon tirage au sort en phase de poules.

André Villas-Boas a non seulement "envie de faire" la Ligue des champions avec l'OM, mais aussi d'y faire "bonne figure". Qualifié pour la prochaine édition de la C1 grâce à la deuxième place actée avec l'arrêt prématuré et définitif de la saison 2019-2020 de Ligue 1, l'entraîneur portugais dévoile ses ambitions européennes dans un entretien accordé à RMC Sport. Tout en se montrant pragmatique sur la compétitivité du club de la cité phocéenne, par rapport aux plus grosses écuries.

"On ne va pas gagner la Ligue des champions! Parce que les investissements faits dans cette compétition par les clubs qui la jouent sont absurdes", prévient-il d'abord, déplorant ainsi l'hégémonie des plus grandes équipes dotées d'une puissance financière redoutable. Reste qu'il explique vouloir "profiter" et tenter d'obtenir des résultats satisfaisants.

"Si tu tombes dans un groupe de la mort, c'est fini"

"Jouer cette compétition est déjà un prestige énorme. J'espère que toutes ces nuits au Vélodrome seront spéciales, poursuit-il. Être deuxième ou troisième et qualifier ce club chaque année pour la Ligue des champions, c'est notre objectif. Et évidemment y faire quelque chose. On doit faire bonne figure, c'est important aussi pour le ranking UEFA des clubs français".

"La Ligue des champions est une compétition intense avec beaucoup de grands joueurs, de grandes équipes et de grands entraîneurs", ajoute André Villas-Boas, qui ne néglige pas le facteur chance. "J’espère que l'objectif sera de qualifier l’OM après la phase de groupes mais ça va dépendre du tirage au sort. (...) Si tu tombes dans un groupe de la mort, c'est fini. Parfois, c'est bien d'avoir une grosse équipe dans ta poule et d'avoir trois équipes qui peuvent se permettre de se faire compétition entre elles".

JA avec Mohamed Bouhafsi et Florent Germain