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Pjanic libère l’OL

Le milieu de terrain bosniaque de l'OL a libéré les siens et mis son équipe sur de bons rails dans cette Ligue des Champions édition 2009-10

Le milieu de terrain bosniaque de l'OL a libéré les siens et mis son équipe sur de bons rails dans cette Ligue des Champions édition 2009-10 - -

Grâce à un but de leur milieu de terrain bosniaque (76e), les Lyonnais arrachent une victoire logique au terme d’un match tendu.

Ils ont bien cru qu’ils n’y parviendraient pas. Mais cette année, les joueurs de Claude Puel ont retrouvé leurs ressources mentales. Ils l’ont prouvé à la 76e minute de ce match face à la Fiorentina. Contre une équipe réduite à dix et totalement repliée sur son but, Sidney Govou lance une offensive et sert Kim Källström. La frappe du Suédois bute sur Sébastien Frey, contraint de dégager dans l’axe. Mais Miralem Pjanic est en embuscade. D’un léger coup de patte, il libère son équipe et le public de Gerland.

Face à une Fiorentina plus que rugueuse, les joueurs de Claude Puel ont pourtant connu des difficultés à hausser leur niveau de jeu en première mi-temps. Rien à voir avec l’OL flamboyant de ces dernières saisons en Ligue des Champions. La faute, sans doute, au plan mis en place par Cesare Prandelli. En pressant haut, en commettant des petites fautes à chaque situation dangereuse, les joueurs italiens parviennent à faire déjouer les Lyonnais. La triplette Lisandro-Gomis-Bastos, qui fait pourtant merveille depuis le début de saison, est totalement annihilée. Touché dans un choc avec Marchionni, le Brésilien doit d’ailleurs rapidement céder sa place à Sidney Govou (26e).

Carton rouge pour Gilardino

Mais l’entrée de l’international, pourtant rodé à la Ligue des Champions, n’apporte pas plus d’allant aux offensives lyonnaises. Les Florentins sont en place et ils entendent bien profiter de leurs quelques contre-attaques pour surprendre Hugo Lloris. C’est alors qu’Alberto Gilardino commet l’irréparable. Après un coup de coude totalement volontaire sur le visage de Jérémy Toulalan, il est logiquement expulsé par l’arbitre de la rencontre, qui siffle la mi-temps dans la foulée.

Forts de leur supériorité numérique, les Lyonnais reviennent sur la pelouse bardés de bonnes intentions. Remuants, volontaires, ils continuent de croire en leur chance. Mais dans un premier temps, ni la volonté de Kim Källström, ni la fougue de Lisandro Lopez, ni l’engagement de Sidney Govou n’ont raison d’une équipe toscane totalement repliée sur sa cage. Jusqu’à ce but de Pjanic. Car dans le dernier quart d’heure, la rencontre change totalement de physionomie.

L’équipe lyonnaise se libère et multiplie les offensives devant les buts de Sébastien Frey. Mais le gardien français veille et réalise quelques arrêts réflexes de très grande classe. Hier soir, il a incontestablement été le meilleur Florentin sur le terrain. Preuve que la victoire lyonnaise est méritée. Déjà confrontés à la Fiorentina l’an passé, les Lyonnais avaient dû se contenter du match nul à Gerland (2-2). Ils ont fait mieux cette année en remportant les trois points. De bon augure avant le déplacement à Debrecen dans quinze jours.

La rédaction - Clément Zampa (RMC Sport)