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PSG-Arsenal: "Sans Mbappé, le PSG est plus fort qu'avant"... la presse européenne s'enflamme après la qualification de Paris en finale de Ligue des champions

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La presse européenne salue la force collective du PSG de Luis Enrique, qualifié mercredi soir pour la finale de la Ligue des Champions aux dépens d'Arsenal.

Au lendemain de la qualification du PSG pour la finale de Ligue des Champions, la presse européenne a tenu à saluer le travail de Luis Enrique. L'entraîneur espagnol, qui a emmené Paris en demi-finale la saison passée, a cette fois guidé son groupe vers la finale. "La gloire est à Luis Enrique", titre le média espagnol As sur son site internet. Le journaliste qui a couvert la rencontre explique que "ce PSG aurait pu chuter par le passé à cause de cette soumission constante du rival. Cependant, la force avec laquelle il a surmonté les situations critiques dans cette Ligue des Champions, où il était dans les cordes en décembre, mérite l'admiration."

Vainqueur d'Arsenal à l'aller (0-1) et au retour (2-1), Paris va disputer la deuxième finale de Ligue des Champions de son histoire, cinq ans après la défaite contre le Bayern à Lisbonne. "Le PSG a saisi sa chance, Arsenal non", écrit le journaliste du Daily Mail Oliver Holt. L'Anglais estime que les Gunners ont été particulièrement défaillants sur un point. "Il leur manque encore ce petit plus qui fait la différence entre le triomphe et le désastre. Ils n'ont pas de buteur impitoyable. C'est la qualité la plus importante, et Arsenal en manque. C'est pourquoi ils n'ont pas été à la hauteur ici."

"Sans Mbappé, le PSG est plus fort qu'avant"

Ce jeudi matin, au lendemain de la qualification parisienne, les médias espagnols anticipent de leur côté un scénario de plus en plus probable. "Et si le PSG gagnait la Ligue des Champions sans Mbappé ?", ose Marca sur son site. Le journaliste espagnol Pablo Polo développe son argumentaire. "Il faut féliciter Luis Enrique. D'accord, ils ont formé une bonne équipe pour Mbappé, mais ils devaient le faire jouer. L'Asturien, qui avait été secoué après la Coupe du monde, s'est lui aussi sans aucun doute remis sur pied. Ce PSG a le même courage et la même malice qui les ont tragiquement fait tomber dans le passé. Ce PSG ne spécule pas, il joue avec le ballon, en transition, et avec un rythme terrifiant."

L'analyse est sensiblement la même pour Claudia Espinosa, de Sport. "Au-delà des individualités, Luis Enrique a construit une équipe. Dans toutes ses lettres. Après des mois de décisions, certaines plus controversées que d'autres, il a réussi à amener le Paris Saint-Germain en finale de la plus haute compétition continentale." Là aussi, la journaliste salue le travail de l'entraîneur espagnol. "Un immense mérite, le sien. Sans Kylian Mbappé, il s'est redressé et a fait d'Ousmane Dembélé un footballeur plus meurtrier. Différentiel. Décisif. Et il a fait ressortir le meilleur de chacun des membres de son équipe."

Toute la presse européenne loue le collectif parisien. "Atteindre la finale est l'aboutissement de la transformation du PSG, d'une équipe à l'ego prétentieux à un collectif de football, ose Tom Kühner du média allemand Bild. "Messi, Neymar, Mbappé, ils sont tous partis. Et l’entraîneur Luis Enrique affirme avec assurance : 'Nous avons une meilleure équipe en attaque et en défense.'"

En Italie, on analyse déjà ce PSG qui se frottera à l'Inter en finale le 31 mai à Munich. "En gros, le PSG alignera un 4-3-3. Mais il est réducteur de parler d'une formation avec Luis Enrique qui en réalité ne joue jamais avec un attaquant, préférant un trident variable", analyse Alessandro Grandesso de La Gazetta dello Sport.

Thomas Palmier