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PSG-Aston Villa: largement supérieur à son adversaire, Paris prend une option sur les demies

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Contre une équipe regroupée, le Paris Saint-Germain a pu compter sur la force de son collectif et le talent de ses artistes pour forcer la décision et l'emporter (3-1) avec un écart important avant le match retour à Birmingham.

Porté par le talent de ses joueurs offensifs, Paris s’est donné les moyens de prolonger son rêve. Au terme d’un match qu’il aura outrageusement dominé, le Paris Saint-Germain a remporté (3-1) la première manche de son quart de finale face à Aston Villa, en Ligue des champions.

Les Villans du coach espagnol Unai Emery auraient presque pu se satisfaire de quitter le Parc des Princes sur un écart qui ne reflétait pas la supériorité parisienne du soir, mais le troisième but de Nuno Mendes en fin de match change tout pour la qualification. Paris a complètement maîtrisé son sujet face à une équipe qui a refusé le jeu, et qui a été punie lorsqu’elle s’est découverte en fin de match.

Les Parisiens ont investi la moitié de terrain adverse dès le début du match en pressant haut et en se créant rapidement des situations avantageuses (85% de possession dans les dix dernières minutes, quasiment 100% dans le camp adverse), mais à trop s’enfermer dans le faux rythme que souhaitait installer Aston Villa, Paris a fini par s’exposer à une erreur, parfaitement exploitée par Aston Villa sur un ballon volé à Nuno Mendes au milieu de terrain (35e).

Mené contre le cours du jeu, Paris a une nouvelle fois fait étalage de ses ressources mentales. Moins de cinq minutes après l'ouverture du score de Rogers, Désiré Doué a égalisé d'une frappe lumineuse sous la barre de Martinez (39e).

Doué et Kvaratskhelia éclipsent Dembélé

L’électron libre parisien a apporté cette touche de virtuosité dans ce que proposait parfois de monotone le PSG en début de match, quand les joueurs de Luis Enrique cherchaient à contourner un bloc très dense mais sans parvenir à trouver des relais intérieurs pour créer des décalages, faute de rythme dans les mouvements et dans les passes.

Le but de Doué a sonné le réveil de Parisiens qui ont appuyé sur l’accélérateur dans la foulée. Proche du doublé à plusieurs reprises, à l’origine et à la conclusion de toutes les occasions dangereuses en fin de première période, Doué a ébloui les supporters parisiens de gestes de classe mondiale, avant de laisser son coéquipier géorgien Khvicha Kvaratskhelia prendre la lumière à l’entame de la seconde (49e).

Après avoir crocheté le pauvre Disasi qui venait tout juste de faire son apparition sur la pelouse, l’ancien joueur de Naples, élu homme du match, a réussi à placer son ballon dans un angle impossible d’une frappe splendide dans la lucarne. Un Parc en fusion pouvait rugir de plaisir, la victoire commençait à se dessiner.

Complètement dépassé par l’agressivité des joueurs de Luis Enrique dans le contre pressing, Aston Villa n’a plus tenu le ballon plus de cinq secondes au retour des vestiaires. Paris avait déjà tiré à 20 reprises et cadré 8 de ses tentatives à l’heure de jeu (29 tirs pour 11 cadrés à l’issue du match).

Pas invité à ce niveau, trop frileux dans ses intentions, Aston Villa semblait se contenter du score en vue du retour dans les dernières minutes. Mais Paris n’était pas de cet avis. Sur une magnifique passe de Dembélé, Nuno Mendes a crocheté Martinez et inscrit de son mauvais pied, le droit, le troisième but du soulagement (92e), sans doute le plus important en vue du match retour.

QM