
PSG-Barça : Zlatan libéré !

Zlatan Ibrahimovic face au Barça - -
Il avait prévu d’être en tribunes. Il sera sur le terrain, star du PSG face aux étoiles du Barça. Comme si sa route devait à chaque fois le mener vers un affrontement avec le club catalan depuis qu’il l’a quitté, Zlatan Ibrahimovic retrouvera le Barça et Lionel Messi en quarts de finale de la Ligue des champions avec le Paris Saint-Germain. Expulsé à Valence (1-2) en 8e de finale aller, il devait manquer la réception du leader de la Liga au Parc des Princes le 2 avril. Mais l’UEFA a effacé ce deuxième match de suspension ce mardi. Il pourra donc guider le PSG vers l’exploit et peut-être se venger d’un club où le verbe « zlataner » reste inconnu.
Car entre le Barça et Zlatan, c’est tout sauf une grande histoire d’amour. En juillet 2009, le club catalan lâche 40 millions d’euros et Samuel Eto’o pour l’arracher à l’Inter Milan. Sa découverte de la Liga se passe bien, avec cinq buts en cinq matchs. Une première pour une recrue. Puis les choses se gâtent. Ses relations se tendent avec Pep Guardiola. Sa cohabitation avec Lionel Messi devient très difficile. Entre les deux, le Barça choisira l’Argentin, évidemment. Et Zlatan s’envolera pour l’AC Milan en août 2010. Ses 21 buts n’ont laissé aucune trace au Camp Nou. Les Blaugrana ne retiennent que son arrogance, son incapacité à s’intégrer.
Le Barça, cette « prison »
Depuis le divorce, les mots de Zlatan sont souvent durs avec le Barça. « J’avais l’impression de sortir de prison et d’être accueilli le jour de ma libération par un défilé de carnaval » raconte-t-il notamment dans son autobiographie au sujet de son transfert au Milan, entre deux tacles adressés à Pep Guardiola. Le seul échec de sa carrière, Ibra l’a retrouvé en novembre 2011 avec un but, mais une défaite (2-3) à San Siro, en phase de groupes. Puis à nouveau en quarts, avec une élimination, sans but (0-0, 3-1). Le PSG lui a aussi offert son meilleur ennemi sur un plateau, le 4 août dernier (2-2), en amical. Il avait marqué, Messi également. Lors des deux prochaines semaines, personne d’autre que lui n’aura plus envie de fragiliser cette institution qui lui a résisté.
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