PSG-Chelsea : comment David Luiz a conquis Paris

David Luiz - AFP
Le frisé
En janvier 2007, David Luiz quitte le club de Vitoria, à Salvador de Bahia, pour Lisbonne. Pragmatique, le Brésilien décide alors de se laisser pousser les cheveux pour protéger ses oreilles du froid, comme il l’a révélé ce lundi au Daily Telegraph. Un de ses proches nous confie comment « Tahiti Bob » (référence au personnage des Simpsons) porte un soin tout particulier à sa tignasse : « C'est quelqu'un qui a une relation très particulière avec ses cheveux. Il les adore. Il en prend énormément soin. Tellement qu'on a l'interdiction de les lui toucher. Dans sa salle de bain, il a une quantité énorme de produits pour les cheveux frisés, des crèmes en tout genre. C'est comme une fille. Il sait que sa chevelure fait partie intégrante de sa personnalité. C'est sacré chez lui. »
Le caméléon
Le 5 août dernier, trois semaines après la fin du Mondial, David Luiz découvre le club de la capitale et devient rapidement l’un des piliers du vestiaire, où il se trouve à côté d’Ibra, Maxwell et Thiago Silva. « L’intégration est quelque chose de très facile pour David Luiz. Il a un caractère accommodant avec tout le monde, affirme son entraîneur Laurent Blanc. Il ne se pose pas énormément de questions. Il a une joie de vivre communicative ». « C’est un leader, confirme son coéquipier Jean-Christophe Bahebeck. Il est arrivé cette saison mais on a l’impression qu’il est là depuis plus longtemps. Il a été mis dans le bain par les autres joueurs brésiliens. »
L’humoriste
Comme le confie un proche, David Luiz « dit bonjour à tout le monde et a toujours le sourire ». Mais au-delà de sa bonhomie, le joueur dispose dans sa besace d’un joli lot de facéties. « Il est très blagueur. C'est un grand imitateur. Il tient très bien tous ses coéquipiers brésiliens notamment Marquinhos », confie un proche. Interrogé ce lundi en conférence de presse sur les différences entre Blanc et Mourinho, le Brésilien n’a ainsi pas hésité à manier l’humour : « Ils sont moches tous les deux ».
Le grand enfant
David Luiz est-il victime du syndrome de Peter Pan ? Le Brésilien de 27 ans semble vivre dans monde acidulé, empli de blagues, mais pas seulement. « Il est resté un grand enfant. Il a beaucoup de sucreries chez lui, du chocolat et des bonbons », assure l’un de ses proches. Mais jouer au foot et se repaître de friandises ne lui suffisait pas. Il a donc accompli un autre rêve de gosse : habiter avec deux amis d’enfance. Les deux autres larrons, avec lesquels il habite Neuilly-sur-Seine, jouent au futsal en région parisienne.
Le professionnel