PSG: Draxler l’assure, les Parisiens "n’ont pas eu peur" de Barcelone

Plus d’un mois après, rien ne s’est effacé. Le 8 mars, le PSG était éliminé en 8e de finale de la Ligue des champions, après une incroyable défaite 6-1 sur la pelouse de Barcelone. Impensable après le match aller, remporté 4-0 par les Parisiens, la fameuse « remontada » était réalisée. Julian Draxler l’a encore en travers de la gorge, comme il l’a confié dans une interview à RMC Sport et SFR Sport 1.
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« Vous ne pouvez pas oublier une chose comme ça, parce que nous avons joué un grand match au Parc des Princes, explique l’Allemand. Personne ne s’attendait à ce qu’on concède six buts à Barcelone, donc c’était une soirée terrible pour nous. Je pense qu’on ne l’oubliera pas rapidement. Mas nous sommes professionnels, on doit continuer à jouer pour l’équipe, la ville, les supporters, pour nous. On doit être professionnels et continuer, parce qu’on veut gagner deux titres de plus cette saison. Pour nous, c’est important de gagner chaque match, parce que Monaco est très bon cette saison, tout comme Nice. Ce sera difficile. On essaye d’oublier Barcelone mais ce n’est pas facile. »
« Je n’étais pas effrayé mais je ne suis pas défenseur »
Le champion du monde 2014 avoue même qu’il a sans doute vécu, ce 8 mars au Camp Nou, son pire match en tant que footballeur : « Oui, parce que c’était une grande opportunité pour nous. Le match aller a été très bon, nous étions très confiants pour aller au tour suivant. Peut-être qu’on peut dire que c’était le pire match de ma vie. »
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A tête reposée, expliquer une telle déroute est toujours difficile pour Draxler, qui réfute toutefois la thèse de la peur des Messi, Neymar et Suarez. « Je n’étais pas effrayé mais je ne suis pas défenseur, s’amuse l’ailier parisien. Non, ce n’est pas une question de peur. Ils ont une grande équipe, trois joueurs devant qui peuvent la différence et au Camp Nou c’est toujours difficile, parce que le stade est très grand, l’atmosphère était très chaude. Le match est fini. Nous n’avions pas peur. Nous avons bien joué à l’aller et je pense qu’on doit continuer. » Pour oublier définitivement cette remontada.
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