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PSG-Inter J-5: à Marseille aussi, on redoute une soirée agitée à l’issue de la finale de la Ligue des champions

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Les autorités locales craignent une soirée agitée à Marseille après la finale de la Ligue des champions entre l’Inter et le PSG, samedi. Des débordements sont redoutés par la Préfecture de police des Bouches-du-Rhône, quel que soit le résultat du match. Tous les scénarios ont été envisagés.

Nul doute qu’un succès parisien samedi (21h), en finale de la Ligue des champions, embraserait la capitale. Mais il est à craindre aussi pour les autorités que le match soit vécu aussi intensément à Marseille, où l’on poussera à coup sûr derrière l’Inter en espérant que le club italien brise le rêve du rival parisien. Et préserve la fierté locale. A ce jour, l'OM reste le seul club français victorieux dans la compétition, et ce depuis 1993.

Les supporters de l'OM ne cessent de répéter qu'ils resteront quoiqu'il arrive "à jamais les premiers". Mais il espèrent aussi secrètement pouvoir demeurer les seuls, en France, à figurer au palmarès, même si certains d’entre eux voient dans le parcours du PSG et de la ville hôte désignée pour la finale, une accumulation d’indices qui leur fait craindre que le destin du PSG puisse basculer.

Rivalité, délinquance d'opportunité... le cocktail d'une soirée à risques

Que le PSG l’emporte ou s’incline samedi, à l’Allianz Arena, le résultat pourrait avoir des conséquences sur la gestion de l'ordre public pour les autorités locales. Raison pour laquelle la Préfecture des Bouches-du-Rhône a mis en place un dispositif de sécurisation qui dépendra du score final de ce match.

"C’est normal d’anticiper cela, une victoire du PSG, avec la rivalité existante, pourrait faire perdre la tête à certains", confie une source policière locale. Et d'ajouter: "Vous associez cela à la délinquance d'opportunité et vous pouvez obtenir une soirée à risques, c'est donc normal de préparer un dispositif qui sera prêt à être déployé samedi soir". Si l'Inter Milan remporte cette finale, "ce sont plutôt des célébrations que l'on devrait voir dans le centre-ville", conclut notre interlocuteur.

Nicolas Pelletier