PSG-Inter: "On sent qu’il y a une âme", Yannick Noah conquis par la force collective des Parisiens

Il a joué un rôle important dans le seul sacre européen de l’histoire du PSG. En 1996, Yannick Noah a préparé mentalement les joueurs de Luis Fernandez avant leur finale de Coupe des coupes face au Rapid de Vienne (1-0). Près de trente ans plus tard, l’ancien tennisman attend avec excitation la finale de Ligue des champions face à l’Inter, le 31 mai à Munich.
Le taulier de 65 ans, capitaine de l’équipe de France de tennis fauteuil, sera à Roland-Garros au moment où les coéquipiers d’Ousmane Dembélé fouleront la pelouse de l’Allianz Arena. Mais il suivra ça de très près, évidemment. "La dernière fois que j’étais à Munich, c’était avec Joakim (Noah, son fils ex-basketteur) sur les épaules, quand l’OM a gagné (en 1993). C’est un bon signe. Ça veut dire qu’une équipe française va gagner", a lâché le vainqueur de Roland-Garros 1983 dans le Super Moscato Show, ce lundi sur RMC.
"Je kiffe ce que Luis Enrique a mis en place"
Habitué de la tribune Borelli au Parc des Princes, Yannick Noah est totalement conquis par le visage des champions de France cette saison: "C’est notre équipe. Je trouve qu’ils ont un jeu vraiment plaisant. Je kiffe l’entraîneur depuis le début, je l’adore. J’aime beaucoup Luis Enrique, ce qu’il a mis en place. Ça a du sens, on le voit bien. Il y a une bonne atmosphère autour du club. J’espère qu’ils vont gagner."
Au-delà du talent des coéquipiers de Désiré Doué, l’ancien capitaine des Bleus en Coupe Davis salue leur force collective: "On sent qu’il y a une âme, une équipe, une camaraderie. Ça se voit quand il y a un but, lorsqu’ils parlent après les matchs. On sent bien qu’il y a un vrai groupe. En plus, il est très jeune ce groupe-là, il est encore perfectible. Quand on voit certains matchs qu’ils ont faits, c’est quand même assez extraordinaire".