PSG: Tuchel dévoile son ambition et sa philosophie de jeu

Pour percer le mystère Thomas Tuchel, encore faut-il s’adresser au principal intéressé. Et lui poser les bonnes questions. Au cours d’un entretien en longueur avec l’UEFA, l'entraîneur du Paris Saint-Germain s’est livré comme rarement sur son rapport au football et sa philosophie de jeu. L’Allemand est habité par une passion dont il a fait sa profession.
"J’aimerais vous dire ce que je ressens quand je mets mon jogging, que je vois le terrain, que je me prépare, quand je vois le ballon, mes joueurs, quand je prépare mes séances. Je voudrais partager avec vous ce que je ressens dans ces moments mais c’est très difficile à dire. C’est ma motivation, ça fait partie de moi. Le football est comme un frère pour moi. Un grand ou un petit frère, il est là, sans que j’y pense, je n’ai pas d’efforts à faire pour l’aimer. C’est ainsi, ça fait partie de ma personnalité. C’est étrange d’avoir un 'jeu' pour travail, et pouvoir faire ça chaque jour. C’est comme un cadeau."
Une philosophie "offensive et positive"
Thomas Tuchel a profité de l’entretien pour décrypter son style de jeu et dévoiler une philosophie résolument tournée vers l’offensive, qu’il n’hésite pas à adapter en fonction des circonstances. "Si je devais la décrire avec le moins de mots possibles je dirais on essaie de récupérer le ballon et de marquer le plus de buts possible, a souri l’entraîneur. On essaie d’attaquer de contrôler le match autant qu’on le peut, mais on sait que le chance joue un rôle important. Je dirais que c’est une philosophie positive et offensive." Cette flexibilité tactique, il l’a travaillé en Allemagne, au contact de ses premiers entraîneurs notamment.
"Mon père, pour commencer ! Il a toujours été mon premier supporter, depuis mes débuts ! Ensuite Ralf Rangnick qui était mon entraîneur. C’est celui qui nous a ouvert les yeux, il nous a montré qu’on pouvait jouer la zone, plutôt que de suivre nos adversaires jusqu’aux toilettes. Et puis surtout Volker Kersting, c’est celui qui m’a recruté à Mayence. Puis Christian Heidel, c’est lui qui a fait de moi un manager. Il savait que je n’avais coaché que des équipes de jeunes, mais il voulait que je prenne en mains l’équipe première. Toutes ces personnes m’ont aidé, je ne les ai pas oubliées, elles ont eu un impact énorme pour moi."